Sur la carte de France de « La Boulagère Wonderligue », un rapide coup d’œil suffit pour faire le tour des clubs bretons. Unique représentant de la région, le LBB y tient sa place depuis 2018. Une présence qui passe, budget restreint oblige, par la formation de joueuses.
« Le fait que nos 4e et 3e soient à Rennes, au pôle espoir, est aujourd’hui un gros problème. Cela cause une grande souffrance à tout le monde, à nous comme aux joueuses »
Si, par le passé, une vingtaine d’entre elles a atteint le statut professionnel ou semi-professionnel, dont Maud Stervinou et Victorine Thiaw, le LBB fait face à une concurrence féroce, à laquelle n’échappe pas son centre de formation. Mais ce dernier, qui aligne trois équipes (en U15 et U18 nationaux, et en N2F, avec les Espoirs), doit composer, qui plus est, avec « une aberration », comme s’indigne Erwan Croguennec.
L’exemple du hand avec le BBH
« Le fait que nos 4e et 3e soient à Rennes, au pôle espoir, est aujourd’hui un gros problème. Cela cause une grande souffrance à tout le monde, à nous comme aux joueuses », explique le président du LBB, évoquant « une grosse anomalie ». « Je vais être très clair : on se tire une balle dans le pied », poursuit-il, avant de prendre en exemple le pôle espoir de hand féminin, qui a su s’implanter à Brest « au plus près du BBH », et de réclamer « au minimum la création d’une antenne pour le basket » dans le secteur de Landerneau.
Un message que le très actif président a fait remonter à l’ensemble des acteurs de ce dossier, dont Alain Cottenceau, DTN, ou Pierre Pouliquen, vice-président de la Région. En jeu ? « Voir des jeunes filles formées dans notre région, avec nos financements, partir ensuite vers d’autres clubs de l’ouest (La Roche/Yon, Chartres, Angers) ».