Posted On 26 novembre 2025

Klaus Habfsat, Président de Grenoble-Habitat et Pierre Bejjaji, Président d’Actis, deux élus du groupe Rouge/Verts de la Métropole refusent d’attribuer les HLM vides aux familles à la rue. Pire c’est même le second, Pierre Bejjaji, qui les a mis à la rue en les expulsant de la place des Géants, où ils occupaient des logements d’Actis. 

Pas une fois Mohamed Fofana, membre de “Solidarité expulsions” et Raphaël Beth, militant du Dal38 ne mettent en cause ces élus. Au lieu de s’attaquer aux marchands de sommeil qui sous louaient ces logements sociaux, les élus ont préféré expulser les familles logées ! Lesquelles se sont installées à la Métropole. 


Klauss Habfast, Pierre Bejjaji du groupe d’élus soutiens de Laurence Ruffin : responsables, coupables, jamais mis en cause…

DES MARCHANDS DE SOMMEIL DANS LES HLM

Car les marchands de sommeil ne sont pas dans le privé, mais dans les HLM ! « Ces personnes fuient des marchands de sommeil, un système mafieux, le racket, les menaces de mort et les violences physiques qui en résultent”, osent écrire Christophe Ferrari, Président et Jérôme Rubes, Vice-Président (PCF). «Quelques habitants du quartier viennent avec des machettes nous demander de l’argent. Il y a trois bandes, chacune demande cinquante euros ou plus » a confié un occupant à Albane Pommereau (DL du 24/11/25). « Ils nous menaçaient si on ne payait pas. Maintenant, c’est Actis qui nous expulse, sans nous proposer de solution », raconte Aboubacar, 28 ans à Place Gre’Net. Dans des logements que leurs élus gèrent.

LE « BAILLEUR SOCIAL » N’A PAS DE PATRON 

Que ce soit Place Gre’net, Albane Pommereau ou Jean-Benoit Vigny dans le DL, il est très pudiquement question du « bailleur social », maintenant leurs patrons dans un confortable anonymat. C’est comme si, parlant de LVMH, on ne citait jamais Bernard Arnault. Tout le beau monde s’en prend donc à… l’Etat. Christophe Ferrari, le Président de la Métropole (Place Publique), Jérôme Rubes son Vice-Président au logement (PCF) interviennent auprès de … Catherine Seguin, la Préfète. 

34 % DE LOGEMENTS VIDES À MISTRAL 

« Il faut absolument que les maires réquisitionnent des logements » répète Mohamed Fofana. Mais la même Préfète a relevé à la suite de sa descente de police à Mistral … 34 % de logements vides. Les taux sont de l’ordre de 30 % à la Villeneuve ! Au total on compte de l’ordre de 3000 HLM vides à Grenoble

La politique du logement conduite à Grenoble aboutit à 6612 logements vacants à Grenoble en 2025 dont la moitié dans les HLM !

LES « ASSOCIATIONS » NE RÉCLAMENT PAS LES HLM VIDES

Etrange que ces associations ne réclament pas aux élus rouge/Verts qui les gèrent d’en « réquisitionner » quelques uns puisqu’ils sont vides. Avant de s’occuper des malheureux propriétaires déjà écrasés par la taxe foncière la plus élevée de France, le blocage des loyers, le permis de louer…

LA TARTUFFERIE MUNICIPALE SUR LA RÉQUISITION 

Et la majorité municipale grenobloise de renchérir puisqu’elle « continue d’avancer sur l’identification des logements pouvant faire l’objet d’une réquisition. » Une telle tartufferie sur la misère est totalement inadmissible. Le « logement inconditionnel » est évidemment impossible à assurer. Aucun pays au monde ne peut garantir à toute personne qui décide de s’installer sur son sol sans autorisation, de le loger, le nourrir, le soigner, l’éduquer. 

LA MISÈRE HUMAINE CHAIR À CANONS DES PARTIS

Il est évident que tous les acteurs sont débordés par cette cette démagogie et que l’extrême gauche, le NPA en particulier en fait un bras armé de lutte contre le capitalisme et de la concurrence à l’extrême gauche. Cette misère humaine est une chair à canons pour ces partis.

ILS AVAIENT COUPÉ LE CHAUFFAGE, L’EAU, L’ÉLECTRICITÉ AUX FAMILLES 

On se souvient des Volets Verts à l’Abbaye, ces logements vides appartenant à la ville, occupés par des familles à la rue. Ce sont ces mêmes élus qui avaient coupé l’électricité (Vincent Fristot, Président  ADES de GEG), le chauffage (Alan Confesson, Président LFI de la compagnie de chauffage) et l’eau (Olivier Bertrand, Président Verts/Ades de la SPL des Eaux) tous élus Verts/LFI et Ades afin de les chasser. Ces logements  sont toujours vides !  Le Dal n’avait jamais mis en cause les élus concernés. Et pour cause.


Tous les élus soutiens de Laurence Ruffin à l’oeuvre pour couper l’électricité, le chauffage et l’eau en plein hiver aux familles à la rue qui occupaient les HLM vides de l’abbaye


La base de gauche avait réagi lors de cette première expulsion des familles avant celle d’aujourd’hui

UNE CAMPAGNE ANTI PROPRIÉTAIRES

D’ailleurs le collectif « Réconcilier Grenoble » explique que « la campagne actuelle conduite par l’extrême gauche n’a pas pour objet de loger ces familles, mais de les utiliser pour une campagne politique anti propriétaires. Les élus actuels disposent de tous les logements vides qu’ils peuvent immédiatement attribuer à ces familles ». 

LES MAFIAS DE L’IMMIGRATION ET DES DEALERS SACRIFIENT DES GAMINS

En installant ces malheureux au siège de la Métropole sans mettre en cause ceux qui ont conduit à cette situation, le DAL et les autres entendent peser sur l’échéance municipale dans la surenchère. Evidemment sans solution pérenne. Quand on pense aux conséquences de cette irresponsabilité sur les mineurs isolés, on est effrayé : le gamin de 15 ans tué à Hoche et celui de 12/13 ans tiré à St Bruno étaient bien tous les deux hébergés dans le cadre de l’accueil des mineurs. Mais les mafias de l’immigration et les dealers leur proposent de gagner 50 ou 100 € comme « chouffeur », oubliant de leur préciser qu’ils risquent leur vie. 


Des centaines de logements vides à l’Abbaye pour plusieurs années : attribués à un promoteur qui ne pourra jamais produire des logements à 4000€ le m2 au milieu des HLM !

PIOLLE A LANCÉ DES APPELS À PASSER LES FRONTIÈRES

La surenchère se terminera mal pour les élus Rouge/Verts car ils ne peuvent pas suivre. Mais les premières victimes sont bien ces familles auxquelles Eric Piolle a lancé des appels pathétiques depuis le Montgenèvre pour leur expliquer que les frontières étaient ouvertes, qu’il suffisait de les traverser pour recevoir à Grenoble un « accueil inconditionnel ». 

Qu’il sait impossible à réaliser. Quant on sait comment et où vivent des Eric Piolle et des Laurence Ruffin – même si cette dernière a bien croisé la misère au Mali en faisant du vélo ! – on ne peut être qu’écœuré. On a honte pour eux. Ces manipulations soulèvent le cœur. 

UNE INSUPPORTABLE INSTRUMENTALISATION 

Grenoble, comme la France, ne peut pas accueillir toute la misère du monde. La dignité des personnes concernées implique que la ville définisse le niveau auquel elle peut faire face et assurer alors toutes les conditions d’insertion aux familles concernées afin qu’elles bénéficient au plus tôt de la promotion sociale par le travail. 

Tout le reste est une instrumentalisation insupportable. La période électorale va encore exacerber les tensions sur ce sujet en mettant ces familles en avant. Vivement qu’elle s’achève afin de retrouver la sérénité du débat et le respect des personnes concernées.