RÉCIT – Ces dernières semaines, des vols et cambriolages ont touché des adhérents de la Fédération française de tir aux quatre coins de l’Hexagone. Les autorités confirment au Figaro qu’ils découlent d’un piratage massif de données survenu le 18 octobre dernier.

Jusqu’à peu, personne ne se risquait à établir un lien entre la série de tentatives de vols d’armes à feu constatée ces dernières semaines en France, et le piratage massif des données de la Fédération française de tir, survenu le mois dernier. C’est désormais chose révolue, puisque le parquet de Paris a confirmé au Figaro ce mercredi 26 novembre 2025 que «les données piratées ont été utilisées pour commettre des vols par effraction ou par usage de fausse qualité, au cours desquels des armes ont été notamment dérobées».

Les faits remontent au lundi 20 octobre dernier, lorsque le prestataire informatique de la Fédération découvre que son site interne a subi, durant le week-end, une «intrusion non autorisée». En cause, le compte d’un adhérent, dont on ne connaît pour l’heure ni l’identité ni la nature de ses accès, qui a été «compromis» dès le 18 octobre. Cette «compromission» permet aux pirates de surgir au sein de l’ITAC, un système d’information qui référence l’ensemble des données des adhérents…

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