En déplacement en Isère, Emmanuel Macon va annoncer les contours de ce nouveau service militaire dont il est désormais questions depuis plusieurs jours.

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Publié le 27/11/2025 06:25

Temps de lecture : 1min

  (SPEICH FR?D?RIC / MAXPPP)

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Le nouveau service national militaire, dont les contours vont être annoncés jeudi 27 novembre à midi par Emmanuel Macron lors d’un déplacement en Isère, se fera sur la base du volontariat, avec un objectif de 100 000 réservistes dans l’armée française en 2030, a appris franceinfo auprès de l’entourage du chef de l’Etat.

Le président de la République reconnaît que le Service national universel (SNU), lancé en 2019, ne correspond plus à l’époque actuelle. « Quand il a été créé, il n’y avait pas la guerre en Europe, pas la crainte de voir les Etats-Unis se désengager », admet un conseiller d’Emmanuel Macron, sans toutefois réhabiliter le service militaire obligatoire supprimé par Jacques Chirac.

Selon les informations de franceinfo, le chef de l’Etat veut un dispositif ouvert aux volontaires, orienté sur la découverte des activités militaires et la formation à des métiers au sein des armées, avec l’objectif d’avoir 100 000 réservistes dans l’armée française d’ici 2030, contre environ 45 000 aujourd’hui. L’Élysée promet un projet « réaliste », pour donner à la jeunesse « le choix de servir ».

Mardi matin, sur RTL, Emmanuel Macron avait assuré que le nouveau service national volontaire qu’il s’apprête à annoncer n’implique aucunement d' »envoyer nos jeunes en Ukraine ». « Il faut vraiment, en tout cas tout de suite, supprimer toute idée confuse qui consisterait à dire qu’on va envoyer nos jeunes en Ukraine. Ce n’est pas du tout le sens de cette affaire », a-t-il insisté.