Si l’imposante halle, propriété du Crédit agricole assurances et du Crédit agricole d’Aquitaine, a bénéficié de quelques travaux, le concept reste identique. Celui d’un foodcourt. On retrouve sur place différents « corners » et autant de propositions culinaires à partager autour de grandes tables, ainsi qu’un grand bar en position centrale. La nouvelle donne réside dans sa gouvernance et un nouveau modèle économique. Les restaurateurs sont désormais associés à parts égales dans la société.
« C’est un bouleversement. Avant, nos corners étaient concurrents. Aujourd’hui, il n’y a plus de concurrence »
« C’est un pot commun, explique Lenaïc Tevelle. On mutualise nos compétences et nos efforts pour relancer ce lieu qui nous appartient de manière commune. » « Cela va nous rapprocher des besoins des clients et nous ouvre les champs des possibles, abonde Frédéric Mau, autre associé. Si on veut organiser une grande soirée alsacienne, par exemple, on peut se lancer ! C’est un bouleversement. Avant, nos corners étaient concurrents. Aujourd’hui, il n’y a plus de concurrence. La vente d’un plat thaï, de sushis ou d’une bouteille d’eau : tout part dans les caisses de la communauté. »
« Tout change mais rien ne change ! »
La nouvelle équipe veut s’asseoir sur deux dynamiques. Outre « la cantine du coin », dans un quartier en pleine mutation, lequel doit encore accueillir de nouveaux équipements (piscine UCPA) et habitants (nouvelles résidences étudiantes) ces prochains mois ou années, l’espace veut également mettre en avant sa dimension festive, un lieu populaire où on vient danser, voir un spectacle ou assister à une retransmission sportive sur écran géant. « Tout change mais rien ne change ! » , résume Vincent Debien, l’un des associés.