La vulnérabilité de cette partie du musée du Louvre avait été décrite dans un rapport rédigé il y a 18 ans, selon les révélations de RTL, jeudi 27 novembre.

Plus d’un mois après le cambriolage au Louvre, les bijoux sont toujours recherchés. Et les interrogations autour de la sécurité du célèbre musée parisien restent nombreuses. D’après les informations de RTL, dévoilées ce jeudi 27 novembre, un rapport de 2007 mettait en cause la vulnérabilité de la salle Apollon. Cette partie du musée était jugée à “haut risque”, notamment pour “intrusion pour vols d’œuvres d’art”.

La position du meuble vitrine, chargé de préserver les bijoux, juste à côté de la porte fenêtre, qui a été utilisée par les cambrioleurs, est pointée du doigt. “Cette situation peut faciliter la réalisation d’actes de malveillance pendant la journée mais aussi durant les heures moins fréquentées”, expliquait le rapport. Des doutes confirmés, près de 20 ans après.

“Les nombreuses fenêtres qui recouvrent le mur de la salle côté extérieur-Seine peuvent être un excellent vecteur d’introduction à l’intérieur du musée et plus précisément dans la salle des diamants de la Couronne”, indiquait aussi le rapport, d’après RTL. Ce dernier préconisait d’ailleurs un transfert des joyaux dans une autre partie du Louvre.

Des problèmes aussi décrits en 2018

Selon Le Monde, un audit de sûreté, réalisé en 2018, affirmait que le balcon donnant sur la galerie d’Apollon était un “point de vulnérabilité majeur”. Il expliquait également que l’accès pouvait être possible, via l’utilisation d’un monte-charge. La direction du Louvre a réagi à ces informations, assurant avoir été mise au courant de l’existence de cet audit après le vol. “Ces documents n’avaient pas été communiqués lors du changement de direction, à l’automne 2021”.

L’enquête se poursuit. Quatre nouveaux suspects ont été interpellés mardi. L’un d’eux, soupçonné d’avoir participé au vol du Louvre, a été placé en garde à vue, notamment pour “vol en bande organisée” et “association de malfaiteurs”.

publié le 27 novembre à 08h37, Baptiste Marin, 6Medias

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