Déçu de ne pas être tête d’affiche de l’union de la gauche, alors que le PS occupe déjà la tête de liste à Toulon, La Garde et Le Pradet, le socialiste Olivier Andrau annonce qu’il va conduire le collectif « La Seyne ville des possibles » pour la bataille des municipales 2026, avec les Écologistes, les régionalistes et Place publique.

« Notre économie locale doit retrouver un nouveau souffle. Elle doit s’appuyer à la fois sur l’industrie et le tourisme. La Seyne doit avancer sur ses deux jambes » a-t-il développé au cours de la conférence de presse, qui s’est tenue vendredi, au Casino.

Le candidat déclaré a mis en avant « une équipe équilibrée et représentative de la diversité des habitants ». Avec des actifs, des retraités, des militants et acteurs de la vie associative, économique et publique, « tous engagés dans un même élan face au désordre démocratique et à l’urgence écologique ».

Et de poursuivre : « Après une majorité municipale divisée qui a promis monts et merveilles pour ne révéler que son immobilisme, avec toujours les mêmes professionnels de la politique qui cumulent les mandats, et dont nombre sont habitués des tribunaux, nous proposons de faire de La Seyne la ville des possibles. »

Dommage que pour faire « face à ceux qui ne proposent aucune solution tenable et attisent les peurs et les rancœurs », l’ambition de bâtir une Seyne harmonieuse ne se passe pas par le rassemblement avec les autres forces progressistes avec lesquelles le PS s’est réuni de longs mois durant.

Car en comptant la liste portée par LFI, on en serait désormais à trois listes de gauche pour les municipales. Soit deux de trop !