La Provence vous propose le jeudi une sélection de bons plans, d’activités, de sorties à faire à Marseille pour le week-end du 27, 28, 29 et 30.
Des spectacles pour les enfants
Du théâtre à destination du jeune public
Plusieurs spectacles théâtraux dédiés aux enfants sont prévus ces prochains jours à Marseille. / Photo DR
Au Badaboum, Le Petit Guili, théâtre d’objets à partir de 4 ans, raconte l’histoire d’un petit lion, Léon, qui en devenant grand et après son couronnement en tant que roi des animaux, abuse de son pouvoir et change les lois selon son humeur. Ce conte moderne, narré par Agnès Pétreau, qui joue avec les objets et incarne les personnages, met en avant le rapport au pouvoir.
Ce jeudi 27 novembre à 9 h 30 et samedi à 14 h 30. 16, quai de Rive-Neuve (7e). Tarif : 9,40 €. badaboum-theatre.com.
Au théâtre des Calanques, Alice est une réécriture par Camille Noyelle d’Alice au Pays des Merveilles. Un récit initiatique pour les enfants à partir de 7 ans, traversé de métamorphoses, d’absurde et de poésie. Samedi à 16 h. 35, traverse de Carthage (8e). Prix libre à partir de 5 €. theatredescalanques.com
Au théâtre Divadlo, un célèbre conte aussi avec Casse-Noisette (à partir de 2 ans). L’histoire de la petite Clara qui découvre le soir de Noël un cadeau inattendu, un casse-noisettes sous la forme d’un beau soldat qui va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures et de surprises, offre un univers féerique et magique. Samedi à 14 h 30. 69, rue sainte Cécile (5e). Tarif : 8,90 €.
divadlo-theatre.fr
À la Comédie de Marseille, Les Lettres de Mon Moulin d’Alphonse Daudet, sont mises à l’honneur, racontées par la comédienne Julie Rippert. Le public (de 3 à 10 ans) est embarqué dans les souvenirs d’enfance à travers une sélection drôle, émouvante et surprenante et, bien entendu, dans les collines provençales. Samedi à 11 h. 16, quai de Rive Neuve (7e). Tarif : 12 €. 16-19.fr
A.A.
Les expos, cinés et spectacles d’humour
PriMed : focus en images sur la Méditerranée
Parmi les cinq courts-métrages à découvrir samedi dans le cadre de PriMed, Snake Hill (La Colline des serpents) de Joëlle Abou Chabké (Liban, 2024). / Photo DR
Pour sa 29e édition, le festival de documentaires PriMed entend porter un regard et un message tournés vers l’espoir dans une Méditerranée traversée par des crises. Pour cela, il a sélectionné 25 documentaires venus du Maghreb, des Balkans, du Moyen-Orient et de l’Europe. Ils seront projetés gratuitement au public dès samedi, jusqu’au 6 décembre, à l’Alcazar, l’Artplexe, la mairie des 1er-7e et le Mucem. Un jury de professionnels, présidé par Daphné Rozat, responsable de la programmation des documentaires au Film et Forum International sur les droits humains, décernera également douze prix. Pour l’ouverture, samedi à 10 h 30 à l’Alcazar, le public est invité à visionner cinq courts-métrages puis à voter pour celui qu’il préfère. Dans Je crois que le portrait m’a sauvé d’Alban Muja (Kosovo, 2025), le peintre Skender Muja raconte, vingt-cinq ans après son enlèvement pendant la guerre, la peur que lui et de nombreux Albanais ont vécue lors de leur séquestration. La nuit de tous les mots de Dana Drazic (France, 2025) suit le travail de deux bénévoles d’une ligne d’écoute qui accueillent les paroles de personnes en détresse émotionnelle. Dans Snake Hill (La Colline des serpents) de Joëlle Abou Chabké (Liban, 2024), Joëlle et Melhem lancent un projet de permaculture au Liban, se confrontant à leurs voisins agriculteurs, usagers de pesticides. Transalpin, de Clara Nicolas et Léo Gatinot (France, 2024) retrace la gronde de villageois face à la construction d’un tunnel à la frontière franco-italienne, qui assèche ruisseaux et fontaines. Enfin, Who loves the sun (Qui aime le soleil) d’Arshia Shakiba (Canada, 2024) suit le travail de Mahmood, un ouvrier qui s’occupe d’une raffinerie de pétrole improvisée dans le nord de la Syrie.
primed.tv
Nash à l’Espace Julien, Laurent Gerra au Silo
L’humoriste Nash. / Photo DR
Elle avait régalé le public marseillais avec sa prestation au Dôme en février dernier, entourée de la troupe du Jamel Comedy Club. Célibat et nouvelles façons de draguer sur les applications de rencontre étaient notamment passés au crible de Nash. L’humoriste âgée de 34 ans, sur scène depuis 2018, se produira samedi à 20 h 30 à l’Espace Julien (31 €, espace-julien.com). Les codes de sa génération et son parcours artistique sont tout autant des sources de vanne pour celle qui s’est aussi illustrée à Montreux avec le sketch autobiographique Nez pour ça. Admiratrice de longue date de Florence Foresti, l’ancienne experte comptable originaire de région parisienne s’exporte depuis plusieurs années dans toute la France. Avec un succès de plus en plus remarquable.
Du côté du Cepac Silo, Laurent Gerra est attendu vendredi soir à 20 h (de 49 à 75 €, cepacsilo-marseille.fr). Le comédien notamment connu pour ses imitations et ses interventions sur RTL y jouera son nouveau spectacle Laurent Gerra se met à table !, lancé l’année dernière. De nouveau inspiré par l’actualité, le Bressan s’attaque une fois encore aux personnalités politiques, aux vedettes de la télévision et de la chanson. Accompagné par des musiciens dans un décor de restaurant, il plonge ses spectateurs dans un registre entre gauloiserie et gaudriole.
Les habitués des comédie clubs privilégieront la soirée Greg Petras et ses copaings ce soir à 21 h au Vig’s (13 €, levigs.com). L’humoriste marseillais y testera de toutes nouvelles vannes en vue de son show programmé au Dôme le 23 mai.
V.T.
Exposition « Les uns et les autres » au Corbusier
La 3e édition de cette exposition-vente organisée par Art & Business se tient ce week-end au sein de la Cité Radieuse. « Les uns et les autres » réunit douze artisans d’art et designers autour du thème de la décoration d’intérieur. Tous les créateurs sont installés à Marseille en majorité mais également en Italie et au Portugal et leurs œuvres s’inscrivent dans une démarche durable et respectueuse de l’environnement. Les créations présentées sont multiples : bois, céramique, textile, pierres naturelles, illustration et autres matières naturelles… À noter la présence de deux techniques japonaises : le Gyotaku, une forme d’art traditionnel japonais du XIXe siècle avec une technique d’impression de poissons et le shibori, une technique très sophistiquée de teinture des textiles avec de l’indigo.
Vendredi 28 novembre de 12 h à 18 h puis samedi et dimanche de 10 h à 18 h au Corbusier (3e rue), 280 Bd Michelet (8e). Entrée libre.
Les concerts, pièces de théâtre et soirées
Helena, Amir et David Hallyday, trois soirées populaires programmées au Dôme
Lancée avec le doublé de Soprano au Dôme mardi et mercredi, la semaine des concerts de grande envergure se poursuit dès ce jeudi sous la coupole de Saint-Just. Où des milliers de fans sont attendus pour acclamer Helena, qui s’y produira pour la première fois. Depuis sa participation en 2024 à la Star Academy en 2023, où elle s’était inclinée face à Pierre Garnier en demi-finale, tout sourit à la jeune Belge dont le succès est impressionnant.
Respectivement parés d’or et de platine depuis leur sortie l’année dernière, les singles Aimée pour de vrai et Summer Body ont posé les fondations avant le coup de cœur du public : Mauvais Garçon, joué sur toutes les radios depuis un an, en plus d’être certifié disque de diamant. Culminant à plus de 50 millions d’écoutes sur Spotify, le titre a séduit avec ses paroles décrivant une relation toxique entre un homme et une femme étouffant cette dernière. Tout comme cette chanson, Helena a coécrit avec Vincha toutes les chansons de son premier album Hélé, sorti en mars.
Le disque composera évidemment en grande partie la setlist du show, pendant lequel sont aussi attendus Tout a changé (Rien n’a changé) ou encore Mélatonine. Des titres qui ont déjà résonné lors de la tournée des Zéniths, dans laquelle est engagée la chanteuse âgée de seulement 23 ans.
De la Star Ac’, le Dôme passera samedi sous pavillon The Voice avec la venue d’Amir, qui s’y était révélé en 2014 jusqu’à se hisser en finale, perdue face à Kendji Girac. S’il a depuis étendu son registre artistique à la télévision, au cinéma et même au théâtre, c’est bel et bien pour son répertoire musical que le grand public le connaît. Porté par son premier album Au cœur de moi en 2016, sur lequel figurent les singles à succès J’ai cherché et On dirait, le chanteur avait vu l’élan se prolonger pour Addictions. Avant de s’atténuer légèrement pour les deux disques suivants Ressources (2020) et C amir (2024).
Ce dernier comporte toutefois le titre Sommet, et son refrain « On va réussir, on sait comment » qui a résonné tout au long des Jeux olympiques de Paris 2024. Et, depuis, lors de la tournée des Zéniths dans laquelle Amir est lancé. Après le Dôme, le chanteur franco-israélien se produira pour la première fois à l’Accor Arena de Paris le mois prochain.
Lui en revanche est un habitué de longue date des grandes salles, à commencer par le Dôme où on l’avait vu il y a tout juste un an. Dimanche en fin d’après-midi, David Hallyday retrouvera la grande salle avec son concert Requiem pour un fou, du nom de l’album sorti l’an dernier. La promesse d’un moment chargé en émotions, comme le fut cette soirée marseillaise de novembre 2024 pendant laquelle le chanteur avait revisité son répertoire et celui de son père.
Victor TILLET
Helena, jeudi 27 novembre à 20 h au Dôme (4e), de 39 à 69 €. Amir, samedi à 20h au Dôme, 38/63 €. David Hallyday, dimanche à 18h au Dôme, 27,50/66,50 €. Billets sur dome.marseille.fr
Avec « Non lieu », le théâtre enquête sur la mort de Rémi Fraisse
Le Moukden-Théâtre rouvre le dossier de la mort de Rémi Fraisse. / Photo Simon GOSSELIN
Le 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, jeune militant écologiste, trouve la mort lors d’un affrontement avec les forces de l’ordre sur le site contesté du barrage de Sivens. Une enquête est menée, mais le procès n’aura jamais lieu. Le dossier d’instruction, fort de 10 000 pages, reste dans l’ombre, condamné à l’oubli. Dix ans après les faits, le Moukden-Théâtre rouvre le dossier et questionne la machine judiciaire.
« Non lieu », vendredi 28 novembre à 20h et samedi à 19 h. theatrejoliette.fr
Première soirée techno à La Plateforme, ex-Dock des Suds
Fermé depuis mars dernier, le Dock des Suds renaît sous le nom La Plateforme, du nom de l’école du numérique qui s’y est installée en octobre. Ce samedi, cet ancien hangar à sucre accueille le collectif marseillais de techno, Ph4 Records. Cette soirée a pour nom No Escape avec une programmation hard techno et industrial techno de 22h à 4h du matin avec les artistes Benzo, Esilise, Wolk et Xenia. Cet événement est complet mais une liste d’attente est mise en place sur le réseau Shotgun. C’est dire l’engouement que procure le retour des soirées électro dans ce haut lieu des nuits marseillaises.
Samedi 29 novembre de 22 h à 4 h à La Plateforme, 12 rue Urbain V (2e). Réservation sur Shotgun.
Les musiques de films de Hans Zimmer au piano et à la bougie
L’UGAB (Union générale arménienne de bienfaisance) de Marseille propose un concert de piano à la lueur des bougies sur les musiques de Hans Zimmer. L’occasion de revivre les plus belles compositions de musiques de films de ce dernier dans une ambiance poétique. Gladiator, Interstellar, Batman, Dune, Le Roi Lion… Des musiques cultes revisitées au piano par le pianiste concertiste Jean-Jacques Bédikian. Ce Marseillais d’origine arménienne enseigne le piano au Conservatoire de Marseille et collabore régulièrement avec le mandoliniste Vincent Beer-Demander pour des concerts, des créations et des enregistrements autour des œuvres de Vladimir Cosma, Richard Galliano, Jean-Claude Petit…
Vendredi 28 novembre à 19 h 30 au 327, Bd Michelet (9e). Tarifs : 25 € et 10 € moins de 12 ans. Résérvation obligatoire au 04 91 22 10 45 ou à l’adresse [email protected]
Du rock français à l’Espace Julien
Un concert rock est prévu ce jeudi à l’Espace Julien. / Photo Gilles Bader
Deux groupes de la scène rock française des années 2000 se succèdent ces jours-ci à l’Espace Julien. Le premier, The Inspector Cluzo, originaire des Landes, mène depuis 2008 une carrière de manière indépendante, autoproduisant ses albums, tout en menant une activité d’élevage d’oies. Après une tournée mondiale de deux ans, il a sorti cette année son 10e opus très rock/blues, enregistré à Nashville, qu’il présente ce jeudi à Marseille. Le second, Deportivo, venu des Yvelines, est de retour après une pause de 12 ans, entre l’album Domino et le dernier Reptile sorti en 2025. En 2024, il avait fêté les 20 ans de son premier disque Parmi Eux sur la scène du Trianon à Paris, avant de partir en tournée. Le groupe est vendredi à l’Espace Julien.
Infos sur espace-julien.com
Jest : week-end de clôture
Le festival de musiques actuelles de création, porté par l’Ami (Aide aux musiques innovatrices), se termine ce week-end. Au programme, du rock libanais ce jeudi au Petit Cab, avec le tout jeune groupe basé à Marseille Duomobile, qui défend un live mêlant trip-hop, post-punk et textes en arabe, entre rêves et exil. Puis, Sanam, la formation de six musiciens originaires de Beyrouth prendra le relais avec sa transe rock et expérimentale nourrie de chants traditionnels revisités. La suite se passe vendredi à la Cité de la musique avec le projet Nuba Nova 2 qui réunit à nouveau Meryem Koufi (chant, kouitra) et Mehdi Haddab (machine, oud), puis la création Soleil d’hiver du oudiste Grégory Dargent. Enfin, la clôture a lieu samedi au Petit Cab avec Ganagobie, nouveau projet de la batteuse Blanche Lafuente, la rencontre de la house d’Atlanta et de l’avant-garde jazz avec Stefan Ringer et Marquinn Mason, et les sélections de Goldie B.
Tout le programme sur lejest.fr