Après cinq journées dans cette Ligue des champions, il n’y en a qu’une. Une seule équipe à avoir fait carton plein, avec cinq victoires et surtout un niveau de jeu tout bonnement sidérant. Cette équipe, c’est Arsenal, qui a envoyé mercredi un nouveau message à l’Europe en venant à bout du Bayern Munich (3-1), pourtant arrivé à Londres avec l’élan de 17 victoires, un nul et 64 buts marqués depuis le début de saison.
« Immenses »
La série actuelle des Gunners n’est pas mal non plus. Ils ne se sont inclinés qu’une fois ces trois derniers mois, lors de la 3e journée de Premier League contre Liverpool (1-0), le 31 août. Depuis, c’est 14 victoires et deux petits matchs nuls, avec des points forts qui s’affirment et impressionnent : une défense redoutable, des coups de pied arrêtés en arme fatale et un banc de remplaçants de haut niveau capable de faire pencher les matchs du bon côté.
« Les joueurs ont réalisé un match incroyable contre, à mon avis, la meilleure équipe d’Europe. Individuellement, nous avons été immenses pour relever tous les défis qu’elle propose », a applaudi Mikel Arteta, en conférence de presse après la rencontre.
🔴 | Gunners’ greatness
Bayern have now played 424 matches in all competitions since the start of the 2017/18 season — in that time span, they have never conceded more big chances than they did tonight (7).
Did Arsenal just prove they’re the best team in the world? 🤔#UCL pic.twitter.com/wVpwLeLcZf
— Sofascore Football (@Sofascore) November 26, 2025
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Dans ce choc tout d’abord cadenassé, les Anglais ont débloqué la situation sur corner. Evidemment. Les phases arrêtées sont à la fois la spécialité des Gunners et le péché mignon de la défense bavaroise. Sur un corner de Bukayo Saka, le défenseur Jurriën Timber est parti du second poteau pour repiquer vers l’axe et placer une tête décroisée devant Manuel Neuer (22e, 1-0). De quoi faire entonner aux supporters leur désormais fameux « Set piece again (« encore un coup de pied arrêté », en VF), allez allez ! »
L’ambiance s’est un peu refroidie sévèrement dix minutes après quand les visiteurs ont égalisé par leur étoile montante, Lennart Karl, devenu à 17 ans le premier joueur à marquer cette saison contre Arsenal en C1. Mais la seconde période fut anglaise, et pas qu’un peu.
Les promesses de l’automne n’augurent de rien
Après quelques sauvetages (58e, 60e, 62e), Manuel Neuer a fini par s’incliner deux fois en l’espace de six minutes, devant les entrants Noni Madueke (70e, 2-1) et Gabriel Martinelli (76e, 3-1). Le premier a profité d’un bon centre de Riccardo Calafiori, après une mauvaise relance de Dayot Upamecano interceptée par Rice. Le second d’une sortie hasardeuse loin de ses cages du gardien allemand, qu’il a éliminé d’un grand pont avant de marquer dans le but vide.
Leader de Premier League avec six points d’avance, tranquillement installé en tête de la C1, Arsenal effectue un début de saison plus que parfait. Evidemment satisfait, Arteta sait toutefois que tout ça n’augure de rien. « Nous avons été très réguliers dans cette compétition jusqu’à présent, mais ce n’est que le début », a-t-il prévenu. La saison dernière a montré que la meilleure équipe de l’automne (Liverpool) n’était pas forcément celle du printemps (le PSG).
Les Gunners, s’ils veulent remporter au bout du compte leur premier trophée depuis la Cup en 2020, devront régler ce qui les a plombés ces dernières années : cette propension à s’effondrer dans le money time. Personne n’a oublié, par exemple, la fin de saison catastrophique en 2023, quand ils se sont noyés alors qu’ils possédaient huit points d’avance sur Manchester City à la 29e journée.
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Un souvenir vivace, mais qui a fait grandir cette équipe. Vice-champions ces trois dernières saisons, les Gunners dégagent une impression d’irrésistible ascension. Qui finira bien par se concrétiser, veulent croire les fans, à l’échelle nationale. Voire – tous les rêves sont permis – européenne.