Les deux gérantes chinoises d’un salon de massage du centre-ville de Rouen seront jugées en janvier 2026 pour proxénétisme, blanchiment et travail dissimulé. Les deux femmes, placées en garde à vue ce mardi, proposaient des masturbations à leurs clients.
C’est un courrier anonyme qui a déclenché l’enquête le 1er novembre 2025. Une lettre dénonçant les pratiques pas très catholiques d’un salon de massage de la rue de la Savonnerie, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Un salon, baptisé Floris Beauté, et qui proposait à sa clientèle exclusivement masculine ce que l’on appelle pudiquement des « finitions ».
Entre 10 et 50 euros
Les deux gérantes et leur employée, toutes trois de nationalité chinoise, facturaient ainsi des services sexuels entre 10 et 50 euros. Vingt euros pour une masturbation par exemple.
Les deux gérantes, âgées de 44 et 2 ans ont été placées en garde à vue le 25 novembre. Elles seront jugées le 15 janvier 2026 par le tribunal correctionnel de Rouen, pour « proxénétisme aggravé, blanchiment et travail dissimulé », indique le parquet de Rouen. Leur employée, âgée de 35 ans, n’est pas poursuivie puisque considérée comme une victime dans cette affaire. L’une des deux gérantes du salon était déjà connue de la justice pour des faits similaires en 2016.
La police a posé des scellés sur l’établissement. L’enquête va se poursuivre notamment pour connaître le montant des gains engrangés par les deux femmes grâce à leur activité.