Bernard Plossu revient cette semaine avec une exposition issue du « Jardin de poussière », livre mythique paru en 1989.

Bernard Plossu revient cette semaine avec une exposition issue du « Jardin de poussière », livre mythique paru en 1989.

Bernard Plossu

Bordeaux. Il y a deux ans, Bernard Plossu était à l’affiche d’Arrêt sur l’image galerie avec une série consacrée à l’église fascinante de la Mission Saint-François D’Assise, à Ranchos de Taos, au Nouveau-Mexique. Il revient cette semaine avec une exposition issue du « Jardin de poussière », livre mythique paru en 1989 et réédité à plusieurs reprises — dont une très belle édition en 2025 chez Filigranes. Devenu une référence pour sa vision poétique et minimaliste des déserts américains (Arizona, Nouveau-Mexique, Utah), l’ouvrage rassemble des photographies réalisées entre 1981 et 1985 : des tirages noir et blanc intimes qui saisissent l’essence fragile des paysages arides — un « jardin » secret de poussière et de lumière. Vernissage : jeudi 27 novembre de 18 heures à 21 heures. Rencontre avec l’artiste à partir de 15 heures.

« Les jardins de poussière ». Du 27 novembre au 20 décembre. Arrêt sur l’image galerie, 45 cours du Médoc, Bordeaux. Entrée libre du mercredi au samedi de 14 h 30 à 18 h 30. arretsurlimage.com

« Interférences » d’Anaïs Gauthier

Anaïs Gauthier développe des installations et des sculptures traversées par une sensibilité organique, où art et science se répondent.

Anaïs Gauthier développe des installations et des sculptures traversées par une sensibilité organique, où art et science se répondent.

Sébastien Pons

Bordeaux. Diplômée de l’École européenne supérieure de Bretagne en 2016 et installée à Montreuil, Anaïs Gauthier développe des installations et des sculptures traversées par une sensibilité organique, où art et science se répondent. Sons, souffles et micro-mouvements y font émerger des paysages marqués par les logiques de productivité et par les interrogations autour de la mécanisation du vivant. Son travail, qui explore les zones de frottement entre matière, organisme et machine, se déploie à BAM Projects sous la forme d’une installation de formes hybrides, réalisée avec le soutien technique de l’ingénieur Matthieu Grivelet. Vernissage : jeudi 27 novembre de 18 heures à 21 heures.

« Interférences ». Du 28 novembre au 24 janvier (fermeture du 21 décembre au 7 janvier). BAM Projects, 47 rue Lombard, Bordeaux. Entrée libre du mercredi au samedi, de 11 heures à 18 heures bam-projects.com

Nouveau lieu à Castillon-la-Bataille — Robert Kéramsi

Robert Kéramsi a ouvert une galerie d’art et un café associatif au sein de son atelier. Ici, une œuvre de Bernard Privat.

Robert Kéramsi a ouvert une galerie d’art et un café associatif au sein de son atelier. Ici, une œuvre de Bernard Privat.

Bernard Privat

Castillon-la-Bataille. En 2003, Robert Kéramsi, né en 1969 à Swynnerton (Angleterre) arrive à Bordeaux après plusieurs années à Paris. « Bernard Ouvrard m’a ouvert grand les bras et son atelier. Il a vidé son espace de la rue Guépin pour que j’y expose mes grands personnages de ciment à l’occasion d’Open Door Open Eyes dans le cadre de Nov’art. Un geste dont je lui suis encore très reconnaissant. » Depuis, le sculpteur a multiplié les rencontres et les expositions, avec notamment une présentation marquante à la Base sous-marine en 2009 aux côtés du peintre Alain Bergeon. Nourri de ces liens et animé par l’envie de transmettre à son tour, il ouvre aujourd’hui une galerie d’art et un café associatif au sein de son atelier. Pour cette exposition inaugurale, Kéramsi réunit des artistes proches de lui : Bernard Privat, Bernard Ouvrard, Noémie Boullier, Ruzena, Pascale Vergeron, Gilles Manero et Frédéric Lallemand. Vernissage : dimanche 30 novembre à 11 heures.

Exposition du 30 novembre au 2 février. Espace culturel Les Bobards – 69 rue Planterose, Castillon-la-Bataille. Entrée libre : vendredis, samedis et dimanches de 14h à 19h, lundis de 9h à 13h. www.lesbobards.fr

Hannibal Renberg — Photographie urbaine

 Hannibal Renberg, un des quatre instagrameurs incontournables de la photographie de rue.

 Hannibal Renberg, un des quatre instagrameurs incontournables de la photographie de rue.

Hannibal Renberg

Bordeaux. En 2014, le magazine Forbes classait Hannibal Renberg, né en 1972 à Paris, parmi les quatre instagrameurs incontournables de la photographie de rue (Best Of Instagram Street Photography). Son compte Instagram, @leoleoparis, rassemble aujourd’hui plus de 43 000 abonnés. Pour sa deuxième exposition solo à la galerie Neilag, il nous entraîne dans les rues de Paris, Marseille et Nice, qu’il arpente muni d’un smartphone — outil qui lui permet de s’affranchir de toute contrainte technique. À l’affût de l’instant, il débusque l’inattendu, le burlesque et la poésie du quotidien, dans la plus pure tradition de l’image de rue.

Jusqu’au 30 décembre, galerie Neilag ; 128 rue docteur Albert Barraud, Bordeaux. Entrée libre mardi, jeudi, vendredi de 11h à 22h. Samedi de 12h à 20h. www.neilag.art

Guilherme Ferreira avec « Le Spectre »

Guilherme Ferreira investit l’espace de La Réserve avec « Le Spectre ».

Guilherme Ferreira investit l’espace de La Réserve avec « Le Spectre ».

Guilherme Ferreira

Bordeaux. La Réserve – Bienvenue accueille Guilherme Ferreira. Né en 1995 à São Caetano do Sul (Brésil), diplômé en arts visuels de l’Université de São Paulo et ancien étudiant en échange à l’École des beaux-arts de Bordeaux (ebabx) en 2020, il développe un travail où se croisent dessin, installation et graphite.

Lauréat de la Bourse Reynal 2023 (attribuée à un jeune artiste de moins de 30 ans travaillant sur papier), il a résidé en France pour concevoir de nouvelles installations. Après une première présentation en octobre 2024 à la galerie ebabx, il investit cette fois l’espace de La Réserve avec « Le Spectre » : un ensemble d’œuvres où le papier poursuit ses explorations — matière à ombres, fictions et traces quasi-documentaires. Vernissage : dimanche 30 novembre à 12 h.