« Vu la configuration du terrain, sa mobilité, rien n’est stable et ça va prendre énormément de temps » pour terminer les opérations de recherche des victimes, estime le haut-commissaire de la République en Polynésie française.
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Publié le 27/11/2025 11:34
Temps de lecture : 1min
Les secours tentent de retrouver les personnes disparues après un glissement de terrain dans le village d’Afaahiti, à Tahiti, le 27 novembre 2025. (MARCEL BONNO / FRANCE TELEVISIONS)
« J’adresse aux familles touchées par le drame d’Afaahiti tout le soutien de la Nation. » Sept personnes sont mortes et plusieurs restent portées disparues après un glissement de terrain qui a enseveli plusieurs maisons, a annoncé Emmanuel Macron sur X, jeudi 27 novembre. L’éboulement est survenu mercredi à l’aube (mercredi soir à Paris), alors que les habitants dormaient dans le village d’Afaahiti, situé dans l’est de l’île de Tahiti, après une semaine de fortes pluies.
« C’est un éboulement de 30 mètres de hauteur. Une première maison a été emportée et elle est allée se caler dans une deuxième maison », a détaillé lors d’un point-presse le haut-commissaire de la République en Polynésie française, Alexandre Rochatte. « Vu la configuration du terrain, sa mobilité, rien n’est stable et ça va prendre énormément de temps » pour terminer les opérations de recherche des victimes qui pourraient durer « quarante-huit heures, voire plus », a-t-il ajouté.
Les familles et voisins ont été pris en charge par une cellule psychologique. Vingt-neuf maisons ont été évacuées, selon le haut-commissariat. Quarante pompiers, 30 policiers municipaux, 20 gendarmes et 30 militaires ainsi que le samu et un hélicoptère Dauphin de l’armée sont mobilisés pour des opérations de secours.
« Je salue l’engagement des sauveteurs, pompiers, gendarmes, des équipes communales, de Tavana, ainsi que des services de l’Etat et du pays mobilisés sans relâche dans la recherche des disparus et la sécurisation de la zone », a ajouté le chef de l’Etat.