RÉCIT – En autorisant le dopage – et même en l’encourageant –, les Enhanced Games entendent faire du sport un laboratoire en vue de forger une super-humanité. Un projet transhumaniste qui suscite bien des interrogations.
Une révolution paradigmatique déroutante. Imaginez une compétition sportive durant laquelle utiliser des produits dopants n’est pas interdit. Mais encouragé. C’est ce que proposent les Enhanced Games dont la première édition devrait avoir lieu aux États-Unis d’ici la fin de l’année 2025 ou au plus tard dans les premiers mois de l’année 2026. Transgressif et subversif. Déconcertant aussi. Ces «Jeux améliorés» – c’est la traduction littérale en français – se présentent comme «la démonstration ultime de ce dont le corps humain est capable». Et entendent bien s’imposer comme l’avenir du sport malgré toutes les inquiétudes qu’ils suscitent.
L’évènement qui sera articulé autour de l’athlétisme, la natation et la force athlétique – c’est-à-dire des disciplines connues pour leurs records du monde – repose sur un principe à rebours, aussi radical que perturbant : «Les avantages de la science et de la technologie peuvent être utilisés dans le sport en toute sécurité et devraient être célébrés…
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