Pour la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Bordeaux, c’était un contrat comme un autre. Une soirée destinée à valoriser des associations, le 10 décembre, au Palais de la bourse. « Nous n’avions aucune raison de refuser la location à un gala caritatif », explique Philippe Garcia, le directeur de la communication. C’était sans compter sur le caractère sulfureux des Nuits du bien commun. Organisées partout en France, elles suscitent une vive opposition pour leurs liens avec le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin.