Véronique Sanson est
tombée immédiatement sous le charme de son cocon chaleureux. Après
un succès fulgurant et une
vie personnelle compliquée, la chanteuse a trouvé son bonheur à
Triel-sur-Seine. En 1981, elle s’est installée dans les Yvelines
avec ses (très nombreux) compagnons à pattes : chats, chiens et
autres oiseaux. Là, ils peuvent gambader à loisir. Car Véronique
Sanson a une véritable passion pour le jardinage.
Il suffit de regarder la végétation luxuriante de sa demeure pour
s’en rendre compte.
« J’accueille tout
le monde chez moi parce que je suis vachement fière de le
montrer », plaisantait la chanteuse dans l’émission
Thé ou café au sujet de
son jardin, pas très grand mais magnifiquement organisé. Là, elle
s’occupe de ses plantes et du calme que la nature offre. Véronique
Sanson y fait également pousser de l’oseille, mais aussi des jeunes
pousses de bambou pour les cuisiner.
Elle vit au milieu de la
nature
« J’y fais pousser
du romarin, du thym, de la ciboulette. Toutes les herbes. Il n’est
pas très grand mais qu’est-ce qu’il est beau ! », confiait
Véronique Sanson dans les colonnes du magazine ELLE. Tous les jours, elle va
s’enquérir de la santé de ses poules et récolter les œufs pondus.
Une bonne façon pour elle de se reconnecter avec la
nature. Passionnée par les plantes en tout genre, la
chanteuse se ressource auprès de la verdure.
« Jardiner,
j’adore ça parce que ça me lave la tête. J’ai du boulot. La nature,
c’est tout ce qu’il nous reste et personne ne s’en préoccupe. Moi,
je ne mange plus d’animaux, pour ne pas manger des copains. J’ai
l’impression de manger de l’agonie, ça ne vaut pas le coup »,
disait-elle sur France 5. À l’intérieur de la
maison majestueuse de Véronique Sanson, on trouve évidemment
l’objet le plus important de sa carrière : son piano.
Véronique Sanson voit la Seine de son canapé
C’est d’ailleurs là
qu’elle enregistre parfois de nouvelles chansons. « Je n’aime
pas les studios. Dans cette maison, j’apprécie la lumière.
Il y a tant de fenêtres que je ne peux pas
accrocher de tableaux », décrivait
l’interprète de Drôle de
vie dans les colonnes du Parisien. Et même si sa relation peut être contrariée
avec son piano, Véronique Sanson ne peut pas vivre très longtemps
sans son meilleur ami. Et son instrument trône au milieu « d’un joli
bordel ».
Car chez Véronique
Sanson, les statuettes, broderies et autres phares miniatures
côtoient des souvenirs de sa jeunesse, comme une vieille boîte à
musique héritée de ses parents. Autrefois jamais la dernière pour
sortir, la chanteuse est aujourd’hui devenue plus casanière. Et
dans une telle maison, on la comprend ! « Des fenêtres de ma
maison, j’aperçois les péniches sur la Seine. Elles remontent vers
Rouen ou descendent vers Paris, décrivait-elle. Elles
transportent du sable, du gravier, des voitures. Je vois aussi mon
potager. » Et si c’était ça, la recette du
bonheur ?