Par
Lisa Rodrigues
Publié le
27 nov. 2025 à 17h28
Le SMMAG (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise) élargit sa présence sur le territoire du bassin de vie de Grenoble. Actuellement, les 49 communes de la Métropole et les collectivités du Grésivaudan et du Voironnais partagent le même réseau de transports en commun et d’offre de mobilités.
Jeudi 27 novembre, le conseil syndical du SMMAG a entériné à l’unanimité l’arrivée d’un nouveau territoire en son sein. “C’est un moment important dans l’histoire de notre territoire et de notre syndicat », souligne le président du SMMAG, Sylvain Laval.
Il s’agit de la Communauté de communes du massif du Vercors (CCMV). Six communes rejoignent donc le réseau de mobilités grenoblois : Autrans-Méaudre en Vercors, Corrençon-en-Vercors, Engins, Lans-en-Vercors, Villard-de-Lans et Saint-Nizier-du-Moucherotte.
De nombreux déplacements pendulaires
Le SMMAG couvre désormais un territoire de 129 communes, abritant près de 652 500 habitants.
Outre “la coordination des services de mobilité » entre les différents territoires, l’arrivée du Vercors doit permettre aux habitants du plateau de bénéficier des mêmes offres de transport et de déplacement que leurs voisins, y compris en termes tarifaires.
Car les besoins étaient là : nombreux sont les habitants du Vercors à se rendre tous les jours dans l’agglomération grenobloise pour travailler, et inversement.
Quand on prend aujourd’hui les mouvements pendulaires dans les deux sens, il y a à peu près 6 000 flux d’échanges quotidiens entre les deux territoires, ce qui représente une masse importante de déplacements.
Sylvain Laval
Président du SMMAG
Sylvain Laval, président du SMMAG, a salué l’arrivée d’un nouveau territoire au sein du syndicat de mobilités grenoblois. (©Lisa Rodrigues / actu Grenoble)
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D’autres territoires pourraient adhérer
Si la CCMV et le SMMAG coopèrent déjà pour les lignes de covoiturage, l’adhésion du Vercors doit permettre de renforcer l’offre de stationnement relais, la connexion entre les réseaux de transports existants, ou encore les pistes cyclables vers Grenoble.
“En matière de déplacement, il n’y a pas de frontière administrative », rappelle Sylvain Laval. Un mantra qui laisse la porte ouverte à d’autres territoires. « Nous avons un bassin de mobilité cible de 11 intercommunalités autour du centre urbain grenoblois », poursuit le président.
Sept autres communautés de communes – une zone englobant la Bièvre jusqu’en Matheysine, en passant par le Trièves – pourraient donc, à l’avenir, rejoindre le SMMAG si elles le souhaitaient. Soit un potentiel d’environ 181 000 habitants supplémentaires, qui ferait du syndicat grenoblois de mobilités l’un des plus étendus en France.
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