Depuis plusieurs mois, les relations entre le club et la Ville de Paris sont glaciales. Anne Hidalgo refuse fermement de vendre le Parc des Princes au Paris Saint-Germain, estimant qu’un stade aussi emblématique ne peut quitter le patrimoine municipal. En réponse, Nasser Al-Khelaïfi a brandi la menace la plus radicale: quitter le Parc et installer le PSG ailleurs, dans un nouveau stade, mettant la pression sur la mairie.

Écharpe autour du cou, devant le virage Auteuil

À l’approche des élections municipales (15–26 mars 2026), Pierre-Yves Bournazel a choisi de faire de ce dossier un marqueur politique. Sous les couleurs du parti Horizons, il veut incarner l’alternative à la gestion Hidalgo et promet de rétablir un dialogue rompu.

Dans une vidéo devenue virale, tournée devant le virage Auteuil, il affiche un message clair: « Maire de Paris, je rouvrirai les négociations avec le club pour que le Parc des Princes reste la maison du PSG. »

Mais reste une chose à éclaircir, même en cas de reprise des discussions avec le Paris-Saint Germain. Pierre-Yves Bournazel n’assure pas ainsi non plus vouloir vendre le Parc des Princes aux Rouge et Bleu.

Bournazel défend une approche plus conciliante, estimant que le club et la ville doivent avancer ensemble. Il met en avant l’impact historique du Parc, son rôle dans l’identité sportive parisienne et l’importance économique du PSG dans la Métropole.

Reste à savoir si cette prise de position peut avoir un impact dans une campagne tendue. Une chose est sûre: dans la bataille pour l’Hôtel de Ville, le Parc des Princes est devenu un enjeu politique, et Pierre-Yves Bournazel a choisi son camp.

Article original publié sur RMC Sport