La France dans le sillage de ses voisins européens. Annoncée ce jeudi 27 novembre par Emmanuel Macron, depuis Varces en Isère, la mise en place d’un «service national volontaire» à partir de 2026 s’inscrit dans une dynamique globale à l’échelle continentale, sur fond de guerre en Ukraine et de tensions croissantes avec la Russie. «Depuis plusieurs années, on a une tendance à un retour du service militaire en Europe, dans un contexte sécuritaire fortement dégradé. Cela tranche avec la période des années 1990-2000, marquée par une professionnalisation des armées et donc une suspension ou une suppression des services militaires», observe l’historien Maxime Launay, spécialiste des relations politico-militaires à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire et auteur d’une étude intitulée «Le retour du service militaire en Europe» publiée ce jeudi.

L’Allemagne, en 2011, a figuré parmi l