« C’est un privilège »
Les années passent et on croirait presque que Stéphane Boury et Yannick Goasduff sont des Palois pur jus. Les deux hommes, responsables…
« C’est un privilège »
Les années passent et on croirait presque que Stéphane Boury et Yannick Goasduff sont des Palois pur jus. Les deux hommes, responsables respectivement des arrivées et des départs du Tour de France pour ASO, connaissent la ville et ses rues par cœur. Normal, puisqu’ils y viennent chaque année ou presque. Ils étaient encore là cette semaine pour mettre les dernières touches à la 5e et 6e étape de la prochaine Grande Boucle.
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L’occasion pour eux d’affiner le parcours et de valider les itinéraires choisis aux côtés de la Ville et de la préfecture. Une mission qui revient inlassablement dans cette ville où le Tour de France est presque une religion. « Il y a tout chez vous », sourit Yannick Goasduff qui voit dans Pau « une capitale du Tour de France » : « Toutes les structures d’organisation sont là, les voyants sont au vert ».
De quoi pousser ASO à y programmer cette année une arrivée puis un départ. « Pour nous, c’est un privilège », se réjouit la députée et conseillère municipale déléguée au Tour de France, Josy Poueyto : « Nous sommes la seule ville du département où le Tour s’arrête en 2026 et nous sommes une des rares villes où il y a à la fois un départ et une arrivée (NDLR : avec Barcelone et Voiron) ».
Le départ de l’étape du 9 juillet sera donné depuis le stade Tissié.
Archives Alban Laffitte
Le passage de la Grande Boucle sera l’occasion pour la Ville de mettre en avant ses dernières réalisations, le tout en mondovision. Les coureurs auront l’occasion de traverser la toute neuve avenue Péboué. Ils pourront aussi bifurquer autour du rond-point des allées de Morlaàs ou encore de rouler au cœur de la place Royale rénovée (voir aussi les parcours détaillés en encadré).
Comme chaque année, la place de Verdun sera l’un des points névralgiques. C’est là que se décidera l’arrivée de l’étape du 7 juillet. Un cadre qui plaît beaucoup à l’organisation. « Si j’avais des places de Verdun dans toutes les villes je serais très content », insiste Stéphane Boury.
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Le stade Tissié sera également mis à l’honneur avec l’inauguration du nouveau totem du Tour des Géants et la mise en place du village départ. À deux pas de là, l’avenue Napoléon-Bonaparte et sa fameuse « Pente est peinte » sera même complétée par le nom du coureur qui gagnera la veille. « Il y sera inscrit dans la nuit », indique Josy Poueyto.
Si la mécanique est bien huilée, elle sait aussi s’adapter. Quelques ajustements seront donc réalisés par ASO au niveau du timing de la caravane. Alors que la vitesse moyenne des coureurs ne cesse de grimper ces dernières années, l’organisation a décidé d’avancer cette année de 15 minutes son démarrage. Les 200 véhicules, dont le défilé dure entre 25 et 30 minutes (pour environ 10 kilomètres de long), devraient donc franchir la ligne d’arrivée à 16h15 le 8 juillet. Ils repartiront le lendemain à 10h10.
500 000 euros de retombées directes
Pour la collectivité, accueillir le Tour représente un coût de 288 000 euros, financé par l’Agglo. Une somme qui devrait vite être amortie par « les 500 000 euros de retombées directes attendues », comme l’a souligné le vice-président de l’Agglo et maire d’Aressy, Claude Ferrato.
Ces répercussions positives concernent notamment les nuitées hôtelières puisque environ 4 500 suiveurs sont attendus durant deux nuits avec notamment 1 876 lits rien que pour ASO. De quoi pousser, une fois de plus, la Ville à se positionner pour que le Tour revienne l’année prochaine : « Nous sommes candidats permanents pour l’accueillir » répète depuis toujours Josy Poueyto. Jusque-là, Pau a toujours répondu présent et les bonnes habitudes perdurent.
Une arrivée et un départ
Le mercredi 8 juillet, pour la 5é étape du Tour de France, les coureurs arriveront dans Pau depuis Morlaàs et la D943. Ils emprunteront d’abord l’avenue Nobel, puis le boulevard de la Paix, l’avenue Péboué, le boulevard Tourasse. Ils arpenteront ensuite le boulevard Sarrailh, l’avenue Mermoz, puis le boulevard Champetier de Ribes et enfin la rue du Maquis de Béarn où se trouvera la ligne d’arrivée.
Le lendemain, jeudi 9 juillet, l’itinéraire de départ partira depuis le stade Tissié et l’avenue Gaston-Lacoste. Les coureurs remonteront via les avenues Napoléon-Bonaparte et Léon-Say. Direction ensuite le boulevard des Pyrénées puis la place Royale et la rue Henri IV. Le tracé empruntera ensuite la place Gramont, avant de contourner la place de Verdun pour prendre l’avenue du 18e R.I. en direction du Pont d’Espagne et du quartier du 14-Juillet. Le cortège traversera ensuite Gelos pour rejoindre la rocade et la D938 où sera donné le départ réel.