« Dans le quartier de Carnot, tout le monde le connaît : il boit de grandes quantités d’alcool, il est agressif, vulgaire. » Lundi, au premier jour du procès d’assises, une serveuse de bar a taillé un costume peu seyant à Hamid Belachoui. Une psychologue a surpiqué les coutures. « Il prend ce dont il a besoin, il ne donne pas grand-chose. »
Seule la famille de l’accusé a coloré d’humanité ce portrait bien noir. Sa grande sœur « ne comprend pas comment il a pu faire une chose pareille ». Sa fille, la seule personne à aller le voir en prison, s’est souvenue des paroles de son père lors de leur premier parloir. « Il m’a dit : “C’était soit lui, soit moi” ».
Un témoin essentiel jamais entendu
La journée de mardi n’a pas dissipé…