Emmanuel Macron a acté le basculement. Le service national universel, pensé comme un vecteur de citoyenneté, sera remplacé par un dispositif « purement militaire ». À Varces, en Isère, devant de jeunes soldats décrits comme « la jeunesse de France qui se tient prête », le chef de l’État a annoncé l’instauration progressive, dès l’été prochain, d’un nouveau service militaire. Réservé aux volontaires, il s’étendra sur dix mois : un mois de formation initiale, puis neuf mois au sein d’une unité, « avec les mêmes missions que l’armée d’active » sur le territoire national.
Le dispositif doit concerner 3 000 jeunes en 2026, 10 000 en 2030, et jusqu’à 50 000 en 2035, « à adapter…