ENQUÊTE – Rien ne va plus au sein de la «Maison ronde», secouée par des affaires mettant en cause la partialité de certains de ses journalistes. France Inter, sa station phare, a perdu près de 500 000 auditeurs. Elle est critiquée à droite comme à gauche, en externe comme en interne.

En mai dernier, l’Arcom a « demandé fermement » à France Inter de veiller à ce que « la question du conflit israélo-palestinien (…) soit traitée sur ses antennes avec la plus grande rigueur ». Le gendarme de l’audiovisuel avait été saisi par Gilles-William Goldnadel, au nom de son association Avocats sans frontières, après la énième diffusion dans un bulletin d’information d’un bilan de décès à Gaza non sourcé et présenté comme incontestable. « L’origine des informations en cause n’a pas été indiquée et ces informations n’ont pas été communiquées au conditionnel, alors même que les conditions de vérification des bilans de décès dans la bande de Gaza l’exigent », précisait l’Arcom. « À la suite de cette douce réprimande – pas de “mise en garde”, encore moins d’amende – France Inter a pris soin pendant quelque temps d’informer ses auditeurs que ces chiffres venaient du ministère de la Santé de Gaza, lié au Hamas, raconte l’avocat. Puis elle a récidivé, et j’ai de nouveau saisi…

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Le Figaro

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