Les 2 500 inscrits à la bibliothèque de quartier (10 000 prêts par mois, 350 passages par jour), l’une des neuf de la Ville de Bordeaux, disposeront de deux pièces : l’une baignée de lumière renfermant la majorité du fonds (comptant autour de 20 000 documents), une autre réservée à la jeunesse très spacieuse. C’est l’une des spécificités de ce nouveau lieu. « Nous avons beaucoup d’enfants dans le quartier, nous avons donc souhaité un espace dédié aux familles plus grand pour qu’elles soient plus à l’aise », explique Christophe Pena, le directeur. Les usagers auront également accès à davantage de services (musique ou films pouvant être écoutés ou visionnés sur place) et surtout, à une cour intérieure, « pour boire un café ou lire aux beaux jours ».

Les usagers de la nouvelle bibliothèque La Bastide auront accès à une cour aux beaux jours, pour boire un café ou un livre un livre en plein air.
Jean-Charles Galiacy
Fermeture le 29 novembre
« On ne gagne pas tant d’espace mais on gagne des possibilités », résume Charlotte Bruneau, conservatrice des bibliothèques bordelaises. Si celle de la Bastide a été réalisée avec des éléments de l’ancien collège, elle affichera également du mobilier neuf, soigneusement conservé depuis des mois au siège central à Mériadeck. Elle aura aussi à disposition une salle réservée à l’accueil des groupes scolaires ainsi qu’un espace de coworking, partagé notamment avec les autres colocataires du site (la MFS et la Maison du projet). Pour l’heure, l’ancien réfectoire, situé au premier étage, n’a pas été réhabilité.

L’ancien collège Jacques-Ellul, à la Benauge, abritera d’ici quelques semaines, la nouvelle bibliothèque de la Bastide, ainsi que les Maison France services et Maison du projet Joliot-Curie.
Jean-Charles Galiacy
En attendant l’ouverture au public, déménagement et installation vont durer autour de deux mois. La fermeture de l’actuelle bibliothèque sera officiellement actée à partir de samedi 29 novembre jusqu’à fin janvier (1). Celle qui avait cette fonction depuis une vingtaine d’années sera par la suite démolie pour laisser place à des logements. Une transformation qui rentre dans le vaste programme de rénovation urbaine de la Benauge, visant à désenclaver le quartier et le rendre plus attractif.