À partir de ce samedi 29 novembre, les habitants de la Métropole Rouen Normandie vont pouvoir se déplacer via la nouvelle ligne de TEOR T5, inaugurée ce mardi 25 novembre.
Ce nouvel axe, entièrement électrique, relie l’arrêt Mont-aux-Malades à Mont-Saint-Aignan à la place Carnot à Rouen, du Nord au Sud, de la rive droite à la rive gauche. En 25 minutes, la ligne T5 desservira 12 stations (Mont-aux-Malades, Les Coquets, Place Colbert, Campus, Fond du Val, Mont-Riboudet, Camille Claudel, Niki de Saint Phalle, Orléans, Amiral Cécille, Joffre Mutualité et Champlain), dont 7 nouvelles, et est conçue pour accueillir jusqu’à 18 000 voyageurs par jour.
Elle contribue notamment à désaturer la ligne T1 et à désengorger la station Théâtre des arts. Elle circulera de 5h30 à minuit avec un bus toutes les 8 minutes aux heures de pointe. La ligne passe par le Pont Flaubert, une première, et bénéficie d’un pont dédié, le pont Niki-de-Saint-Phalle, qui assure une continuité pour bus, piétons et vélos.
Une offre adaptée au futur quartier Flaubert
La T5 complète le réseau Astuce en offrant des correspondances avec le tramway, les lignes TEOR, Fast et bus. Elle facilite les trajets des étudiants entre les campus de Mont-Saint-Aignan et du Madrillet, ainsi que l’accès à des équipements stratégiques tels que le Kindarena, les Docks 76, le stade Jean-Mermoz ou la Cité administrative. L’axe T5 anticipe également l’augmentation de population dans le quartier Flaubert, qui comptera 10 000 habitants et 5 000 emplois d’ici 2035.
Le Cours Clemenceau et la rue Saint-Sever ont été transformés en lieux végétalisés. Le boulevard d’Orléans a été réaménagé avec trottoirs élargis, pistes cyclables, parvis sécurisés devant les écoles et renaturation des espaces verts. Le pôle d’échange du Mont-Riboudet a également été enrichi de 500 m² d’espaces verts et 2 300 m² de massifs.
Un investissement de 55 millions d’euros HT
Le chantier a mobilisé 13 582 heures en faveur du retour à l’emploi, dépassant les objectifs fixés, et a permis d’offrir 30 contrats à des personnes éloignées du marché du travail. Deux ans de concertation ont permis aux habitants de participer à l’aménagement des stations et des espaces publics attenants, avec près de 2 000 contributions enregistrées.
La création de la T5 a duré deux ans et demi et représente un coût global de plus de 55 millions d’euros HT, financé par l’État, la Région, le Département et la Métropole, incluant bus, infrastructures et aménagements urbains.