Face aux atteintes sans précédent portées à la science outre-Atlantique, Université Côte d’Azur affirme avec force sa solidarité et son soutien aux chercheurs et chercheuses américains.

Fidèle à ses valeurs fondatrices d’ouverture, de liberté académique et de responsabilité sociale, notre université se mobilise pour soutenir celles et ceux que les récentes décisions du gouvernement américain ont placé dans une situation critique et aider à la continuité des recherches dans les domaines ciblés par le gouvernement américain notamment avec nos partenaires privilégiés aux Etats-Unis

Les coupes budgétaires brutales dans la recherche, les fermetures d’agences fédérales et d’accès aux banques de données, la remise en cause des programmes sur le climat, la santé publique ou encore en Sciences humaines et sociales traduisent une volonté inquiétante de contrôler la science et le fait scientifique. Ces mesures affectent dès à présent l’avenir de la recherche scientifique, non seulement aux États-Unis, mais aussi sur la scène mondiale.

La science ne connaît pas de frontières

À Université Côte d’Azur, nous refusons cette logique de repli. Nous croyons que la science ne connaît pas de frontières. Et nous agissons. Plusieurs dispositifs sont aujourd’hui déployés pour supporter intellectuellement et institutionnellement les scientifiques et les thématiques empêchés. Notre Initiative d’Excellence ouvre un parcours dédié dans son programme de recherches avancées, pour des séjours de 6 à 24 mois. Le Cluster 3IA Côte d’Azur 2030 colorera ses chaires internationales pour les intégrer. L’Institute of Advanced Studies que nous lançons cette année prévoit des contrats accompagnés de packages de démarrage. Nous sommes également en mesure d’héberger jusqu’à huit scientifiques, tout en stabilisant leurs collaborations.

Pour les jeunes chercheurs et chercheuses, le Programme d’Excellence Jeunes Chercheurs propose des financements de deux ans renouvelables, leur permettant d’intégrer durablement une équipe de notre site.

Au-delà de l’accueil, c’est un engagement plus large que nous assumons. Nous renforcerons nos partenariats avec les universités américaines, y compris en adaptant nos règles de cofinancement pour faire face à l’urgence, notamment dans les domaines du changement climatique, des risques environnementaux, des arts et des sciences humaines et sociales.

Nous appelons les institutions européennes et françaises à se joindre à cet effort. Car aujourd’hui, soutenir ces scientifiques, c’est défendre une certaine idée de la recherche: critique, rigoureuse, humaniste.

> Les propos, remarques et commentaires exprimés, publiés dans les « Tribunes libres » n’engagent que leurs auteurs.


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