Jannik Sinner, le nouveau riche. « Avant d’acheter quelque chose, je regarde toujours le prix »
Vainqueur de six titres, dont l’Australian Open et Wimbledon, Sinner doit sa première place financière à son triomphe aux ATP Finals, qui lui ont rapporté 4,66 M € — une récompense réservée au joueur invaincu dans l’épreuve. Alcaraz, sacré à Roland-Garros et à l’US Open, n’a glané ‘que’ 2,49 M € à Turin, malgré deux trophées supplémentaires cette saison et son statut de n°1 mondial.
Précision importante : les montants totaux ne tiennent pas compte des primes attribuées par l’ATP. Alcaraz devrait recevoir 1 million de dollars pour avoir récolté le plus de points dans les tournois ATP 500. Sinner, en revanche, ne percevra aucun bonus dans la catégorie Masters 1000 : il a manqué quatre rendez-vous obligatoires et a vu sa prime intégralement annulée conformément au règlement.
Derrière ce duo hors catégorie, l’écart est conséquent : Alexander Zverev (5,49 M €), Taylor Fritz (5,01 M €) et Félix Auger-Aliassime (4,80 M €) ferment la marche des garçons les mieux lotis.
Roger Federer, neuvième sportif le mieux payé au monde… sans même avoir joué !Le record de Serena Williams est tombé
Pour compléter le top 5 en matière de gains annuels, il faut jeter un œil du côté du circuit féminin. Aryna Sabalenka écrase tout avec 13,81 millions d’euros. La n°1 mondiale a remporté l’US Open (4,3 M €) et atteint les finales de l’Australian Open, de Roland-Garros et des WTA Finals à Riyad. Ces dernières lui ont rapporté, à elles seules, 2,3 M €. À 27 ans, elle efface ainsi le record de Serena Williams, qui avait touché l’équivalent de 10,7 millions d’euros en 2013. À l’époque, l’Américaine avait remporté 11 titres, dont Roland-Garros et l’US Open, devenant la première joueuse de l’histoire à dépasser la barre des 10 millions. La preuve que les dotations ont augmenté ces dernières années.
Aryna Sabalenka a amassé près de 14 millions d’euros en 2025. ©Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved
Derrière Sabalenka, Iga Świątek pointe à 9,30 millions d’euros, tandis qu’Elena Rybakina complète le podium avec 7,78 millions, grâce surtout à sa victoire aux WTA Finals début novembre (4,5 M €).
Et les Belges ?
Leader du clan national, Zizou Bergs a réalisé la meilleure année financière de sa carrière. Finaliste à Auckland et Rosmalen, le Limbourgeois de 26 ans a engrangé 1,2 million d’euros, devant David Goffin (750 000 €). Entré pour la première fois dans le top 100 cette saison, Raphaël Collignon occupe la troisième marche du podium belge avec 515 000 € — un montant qui reste sympathique lorsqu’on sait qu’il a évolué principalement sur le circuit Challenger. Cela représente aussi 72 % de l’ensemble de ses gains depuis le début de sa vie professionnelle.
Malgré les 200 000 € obtenus lors de son troisième tour à l’US Open, le Liégeois reste loin derrière Elise Mertens. La n°1 belge a totalisé 2,5 millions d’euros, dont plus de la moitié en double. Son sacre aux WTA Finals avec la Russe Veronika Kudermetova lui a rapporté 460 000 €, après les près de 400 000 € perçus grâce à son triomphe à Wimbledon. Au classement combiné des gains, la native de Louvain pointe au dixième rang mondial, très loin derrière Sabalenka donc.
Elle devance Greet Minnen (395 000 €) et la jeune retraitée Yanina Wickmayer (223 000 €).