« Si rien ne se passe avant la fin de l’année, le centre d’art risque de fermer ses portes. On souhaite en informer la population. » Secrétaire des Amis du CAC Frank-Popper, Philippe Sicard ne cache pas son inquiétude. Depuis des mois, lui et les membres de l’association, dont le but est notamment de soutenir financièrement la structure, tentent désespérément de trouver des solutions. Car ces dernières années, les subventions publiques se sont réduites comme peau de chagrin. Seul le Département joue encore le jeu avec une aide annuelle de 13 000 €. Très loin des plus de 60 000 € que le centre d’art cumulait au milieu des années 2010 de la part de ses différents partenaires.
Face à ce manque de soutien financier, c’est donc tout l’équilibre du CAC qui est aujourd’hui remis en question. « Difficile de maintenir des expositions et des actions pédagogiques de qualité, d’autant que, au regard de leur âge, les deux fondateurs Franz Spath et Georges Silva ne peuvent plus s’y consacrer…