La jeune femme de 21 ans conjugue, à Paris, études et statut d’indépendante.
Avec Justine Soulié, c’est une certitude : la valeur n’attend pas le nombre des années ! Après avoir brillamment décroché son baccalauréat en arts appliqués (STD2A), avec mention très bien et félicitations du jury, en 2022, au lycée François-d’Estaing, à Rodez, elle a pris la direction de Lyon, pour rejoindre l’école supérieure d’arts appliqués, pour une licence et un diplôme national des métiers d’art et du design.
Et là encore avec un niveau qui en dit long sur ses capacités : mention excellence professionnelle. Avant de monter, voilà quelques mois, à la capitale pour intégrer l’école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art, située dans le 15e arrondissement de Paris. Elle explique son choix : « Ce master « stratégie de communication en design de marques » va me permettre de compléter ma formation ».
Elle ne s’arrête jamais ! Oeuvrant toujours avec détermination et précision. Elle sait où elle veut aller : « J’aime le volet stratégie dans le graphisme. Pour trouver un nom, une identité visuelle ».
« Un pop-up événementiel pour le Rose festival à Toulouse »
Née à Rodez, en 2004, Justine Soulié a grandi dans le village de Manhac, près de Baraqueville. Dans une famille qu’elle qualifie de « 100 % aveyronnaise ». « Je suis un pur produit local ! », s’amuse-t-elle. Après le collège baraquevillois Albert-Camus, elle a donc rallié le chef-lieu pour les trois dernières années de sa scolarité. Avec « une idée bien précise » pour l’orientation.
Elle n’a pas oublié : « J’ai toujours baigné dans la création ». C’est ainsi que, par exemple, elle a pratiqué le dessin, durant huit ans, chez Angélique Ruelle, dans son atelier Une touche d’art, situé à Baraqueville. Tout en poursuivant ses études, elle s’est installée en freelance, pour « travailler sur quelques petites commandes ».
Elle revient sur la naissance de l’expérience à son compte : « Après avoir imaginé un pop-up événementiel pour le Rose Festival, qui a lieu à Toulouse début septembre, à l’initiative, notamment, de BigFlo et Oli, dans le cadre de mon projet de diplôme, j’ai gardé mes palettes aux nuances rosées et prolongé l’aventure en participant au concours du merch 2025, où je suis très fière d’avoir figuré parmi les finalistes ».
Son rêve est de s’installer en Aveyron
Elle en dit plus : « Pour cette proposition libre, j’ai voulu célébrer ce qui le rend unique : un événement fier de ses racines qui met à l’honneur ses valeurs conviviales, ses briques emblématiques et son atmosphère unique ». Le tee-shirt imaginé par la jeune Aveyronnaise « mêle les symboles phares de Toulouse à l’identité joyeuse du festival », dans une illustration dessinée à la main.
Elle est intarissable sur le sujet : « Même s’il ne figure pas dans le merch officiel, je ne voulais pas laisser mon visuel de côté. Alors, j’ai décidé de le faire vivre autrement… En le faisant porter à mes copains ! ». Quand elle aura bouclé son cursus, elle veut « trouver un poste de salariée » : « Je n’ai pas encore la légitimité pour voler de mes propres ailes. J’ai besoin d’acquérir de l’expérience, d’avoir un bagage plus solide ».
Elle cible diverses missions : « Concevoir des structures spatiales et éphémères, des dispositifs créatifs et 3D, des pop-up pour des lancements de produits, de concerts ou de festivals ». Son rêve est de « le faire en Aveyron ». Tout en restant réaliste sur la question : « Je ne veux pas me fermer des portes ».
En attendant de mettre peut-être le cap au sud à titre professionnel, elle n’a pas coupé les ponts avec ses racines : « J’ai gardé l’accent et je reviens dès que possible. Dès que j’ai des vacances, pour me ressourcer, pour voir la famille ».