Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 27 avril 2025. Le PSG est-il
moins fort depuis le retour de la trêve internationale, les progrès
de Gianluigi Donnarumma dans le domaine aérien, les faiblesses
affichées par les Parisiens lors des derniers
matches…
Dans son édition du jour, L’Equipe
se demande si le PSG est moins fort depuis le
retour de la trêve internationale. De fait, on n’a pas vu la
formation parisienne marcher sur un adversaire comme lors des
semaines précédentes. Sur les quatre derniers matches toutes
compétitions confondues, le club de la capitale a seulement battu
Le Havre (2-1). De son côté, Luis
Enrique n’affiche aucune inquiétude face à la presse.
Après le revers face à l’OGC Nice (1-3) vendredi,
le technicien espagnol a préféré retenir le contenu du match de son
équipe, à quelques jours de la demi-finale aller de Ligue
des champions face à Arsenal :
« Par rapport à ce que j’ai vu, je signe tout de suite
pour mardi, à Londres, et pour le match retour.
Pas pour le résultat, évidemment, mais je ne suis pas du tout
inquiet. Si l’adversaire a 100% d’efficacité et que toi, tu n’as
pas ton efficacité habituelle, les choses tournent, c’est aussi
simple que ça. »
Depuis peu, le PSG a retrouvé son manque
d’efficacité du début de saison, aussi bien offensivement que
défensivement. « Calculé sur la Ligue 1
et Ligue des champions, le différentiel entre ses
buts inscrits et ses xG offensifs ont beaucoup chuté par rapport à
la période allant de la venue de City ( 4-2, le 22
janvier) à la victoire à Saint-Etienne (6-1, le 29
mars), puisque Paris est passé de 59 buts marqués
pour 40,9 xG (+18,1) à 14 buts pour 13,83 xG (+0,17) en
avril. » Sur la même période, défensivement, le champion
de France passe d’un différentiel favorable (-2,12) à une situation
où il encaisse plus de buts que la nature des occasions adverses ne
l’implique (+3,9), rapporte L’E. De plus,
certains cadres sont moins performants dans les duels, comme le
rapportent les chiffres d’Opta.
Collectivement, le PSG gagnait plus de duels entre
le 22 janvier et fin mars (53,8% contre 50, 6% actuellement).
Surtout, trois joueurs ont un déficit assez marqué sur ce plan :
Nuno Mendes (60,4% à 50%),
Vitinha (57,7% à 33,3%) et Ousmane
Dembélé (46,1% à 38,7%). En revanche, dans le
contre-pressing, le PSG récupère autant de ballons
par match dans les trente derniers mètres adverses (5,3 par
match).
Le quotidien sportif fait également un focus sur les progrès de
Gianluigi Donnarumma sur ses sorties
aériennes. Le portier parisien est devenu un élément important pour
défendre sur les centres adverses. Même si son 1m96 n’est pas
toujours synonyme de domination aérienne, l’international italien
montre plus de fiabilité dans ses sorties pour dévier les ballons.
« Depuis quelques mois, l’Italien de 26 ans utilise
régulièrement la ligne des six mètres comme repère au départ des
actions afin de se laisser le choix de reculer vers son but ou
jaillir vers le point de penalty. » Après une première
partie de saison délicate, Gigio Donnarumma est
devenu un joueur crucial de la campagne européenne du
PSG à l’image de sa prestation à
Anfield face à Liverpool (0-1,
TAB 1-4) et aussi plus récemment sur la pelouse d’Aston
Villa (3-2). Face aux Reds, il avait remporté ses
4 duels aériens disputés, portant son total à 8 en
C1 cette saison (pour un seul perdu). Un record
pour lui tant sur un match que sur l’ensemble d’une campagne
européenne. Plus encore, l’ancien Milanais a disputé 13 duels
aériens (12 remportés) en Ligue 1 et Ligue
des champions combinés contre 7 la saison passée (5
remportés).
Malgré ses progrès, Gianluigi Donnarumma a
encore des axes d’amélioration : « ses hésitations
persistantes et surtout sa prise d’information et de décision (…)
Des choix surprenants qui donnent l’impression que
Donnarumma semble plus à l’aise pour intervenir
sur des ballons qui ne lui laissent que quelques dixièmes de
seconde pour agir plutôt que sur des situations où il dispose de
plus de temps, nécessitant ainsi une analyse plus poussée de son
environnement », remarque L’E.
Le portier parisien montre aussi quelques lacunes sur les corners
tirés au second poteau. Face à Arsenal, le gardien
de 26 ans devra afficher ses progrès dans ce domaine.
De son côté, Le
Parisien se penche aussi sur les faiblesses
affichées par le PSG ces dernières semaines.
Depuis l’officialisation de son titre le 5 avril dernier après une
victoire face à l’Angers SCO (1-0), le club de la
capitale a seulement livré une prestation aboutie lors du quart de
finale aller face à Aston Villa (3-1, le 9 avril),
dans la lignée de ce qu’il produit depuis janvier : « des
vagues offensives incessantes, de l’intensité dans les courses, des
efforts collectifs, du spectacle et une seule erreur défensive, une
forme de prouesse pour cette équipe très portée sur
l’attaque. » Mais sur le reste des matches –
Aston Villa (2-3), Le Havre
(2-1), FC Nantes (1-1), OGC Nice
(3-1) – les Rouge & Bleu ont encaissé huit buts et ont affiché une
forme de décompression. Une équipe pas assez concentrée à l’image
du deuxième but des Aiglons dès le retour des vestiaires
ce vendredi. Ou encore, l’égalisation est venue après une touche
rapidement jouée face aux Canaris à La
Beaujoire.
Depuis peu, le staff parisien s’agace de certains comportements.
Si les noms n’ont pas filtré, les coupables sont facilement
identifiables. Vitinha affiche une certaine
suffisance répétée dans ses placements, ses interventions et ses
nombreuses touches de balle. « En interne, certains
regrettent que les éloges aient un peu étourdi des éléments peu
habitués à évoluer sous la lumière. C’est le cas de
Vitinha donc mais on peut penser également à
Nuno Mendes. João Neves, non
plus, ne paraît pas digérer complètement les premiers compliments.
Marquinhos, lui, n’est pas suspect en matière de
suffisance mais sa fébrilité à Villa Park au cœur
de la tempête anglaise a rappelé les heures sombres de sa carrière
parisienne », rapporte LP.
Conscient de tout cela, Luis Enrique avait donc décidé d’aligner son
équipe-type face à Nice afin qu’elle se remette à
l’endroit et engrange de la confiance avant la demi-finale de
Ligue des champions. Mais, le PSG
est retombé dans ses travers du début de saison. Devenu un
serial-buteur, Ousmane Dembélé reste muet face aux
cages ces derniers temps, même s’il est capable de délivrer des
passes décisives. Sur ses quatre derniers matches, le club parisien
a encaissé plus de buts (8) qu’il n’en a marqué (6). « Au
club, l’obsession pour la Ligue des champions, si
près du but, occupe tous les esprits et toutes les conversations au
quotidien. Le PSG n’a pas réussi à se concentrer
sur les affaires courantes. Ce mardi, il espère repartir sur ses
fondations européennes surgies en 2025″, conclut le quotidien
francilien.
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