Le FC Grenoble a dû patienter longtemps avant de pouvoir profiter du succès face à une équipe de Biarritz solide mais non récompensée de ces efforts. Ce succès 33/25 des Isérois leur permet de repartir de l’avant au classement.

Deux équipes de milieu de tableau se retrouvaient ce soir sur la pelouse du Stade des Alpes dans le cadre de la 12e journée de Pro D2. Si la présence du Biarritz Olympique dans cette zone du classement ne surprenait pas, la 9e place du FCG pouvait laisser perplexe pour une équipe encore une fois finaliste la saison dernière. Forcément, pour prétendre à la montée en Top 14, les hommes de Jean-Frédéric Dubois n’avaient pas 50 solutions ce soir : la victoire. Si celle-ci a finalement été acquise, il y a fort à parier que le staff isérois aura des choses à redire au terme d’une rencontre équilibrée et dont le sort a été scellé dans les toutes dernières secondes.

Deux formations au coude à coude

Malgré le froid, les deux équipes se sont rapidement réchauffées en enchaînant les temps de jeu avec vitesse et justesse. Les 20 premières minutes de la rencontre ont été animées mais peu prolifiques en termes de points. C’est Retière qui a ouvert le score au pied (0/3, 10e) mais c’est finalement Thibaut Martel qui a allumé la première mèche. Bien servi après une combinaison millimétrée sur une touche, le troisième ligne filait tout droit pour débloquer le compteur de sa formation (7/3, 22e). Mais aussitôt, Grenoble reculait et concédait un essai de Fariscot dont le contrôle du ballon avec le pied aurait fait rougir les footballeurs du GF38. Ce geste technique lui permettait d’aplatir et de redonner l’avantage à un BO remplit de confiance (7/8, 23e). Mais le fait marquant de la première période sera finalement l’essai casquette inscrit par Grenoble qui, à la faveur d’une séquence très brouillonne, voyait Farnoux aplatir le ballon dans l’en-but de Biarrots sous pression (14/8, 27e). Pour autant, les Basques ont su converser leur sérieux et sont parvenus à scorer juste avant la pause grâce au pied d’Edgar Retière (14/11).

À mi-parcours dans cette rencontre, tout était donc à faire entre deux équipes d’un niveau similaire.

Grenoble fait basculer le match en sa faveur

Pour aller chercher le succès, les Isérois ont dû cravacher. Pourtant, quelques fautes de mains ont mis à mal les intentions offensives. Au terme d’un long temps fort, les Grenoblois ont finalement trouvé la brèche par l’intermédiaire de Baret et d’une mêlée qui confirmait sa domination (21/11, 48e). Mais comme en première période, les finalistes de la saison précédente se sont fait surprendre. Dans la foulée, Biarritz entreprenait du jeu au ras et à l’issue d’une longue séquence de pick and go, Laborde marquait l’essai de l’espoir en ramenant le score à 21/18. Le score aurait même pu passer à 21 partout peu de temps après mais Selponi manquait de justesse sur une pénalité à 40 mètres.

Pas totalement déstabilisés, les joueurs de Grenoble repartaient à l’attaque et profitaient d’un nouvel ascendant pris par leur mêlée pour inscrire un nouvel essai (Hardwick, 28/18, 68e). Cet écart de 10 points ne décourageait pas les Basques qui, bien que réduits à 14 contre 15, parvenaient à inscrire un nouvel essai au terme d’un maul parfaitement exécuté (28/25, 76e). Malheureusement pour les visiteurs, une pénalité concédée permit à Grenoble de s’offrir une dernière cartouche que Trouilloud a converti en coin juste avant la sirène (33/25).