Comme chaque soir de la semaine,
Anne-Elisabeth Lemoine avait reçu son lot d’invités, le
mercredi 26 novembre, sur le plateau de
C à vous, sur France 5. Lena
Situations était venue pour son livre intitulé Encore
mieux. Quant à Elise Lucet et Mélanie
Nunes, elles étaient venues pour Envoyé spécial :
protection de l’enfance : le scandale des mineures
prostituées, diffusé sur France 2.
Dans ce lot d’invités figurait également
Romane Bohringer pour son film Dites-lui que je
l’aime. Cette comédie dramatique est prévue, en
salle, dès le 3 décembre prochain. Cette œuvre est une
adaptation cinéma du livre de Clémentine Autain,
consacré à sa mère. Un sujet très personnel, une blessure, pour
l’actrice de 52 ans qui a également été abandonnée par sa mère,
Marguerite Bourry, alors qu’elle n’avait que 9
mois.
Romane Bohringer : Richard Bohringer, son rock !
Parlant de ce film de Romane Bohringer sur
l’abandon d’une mère, Pierre Lescure a souligné le
fait que
Richard Bohringer a été « un rock » pour sa fille.
« C’est lui qui vous a élevé en partie
seul à une époque où il n’était pas fréquent que
les pères s’occupent des enfants », explique le journaliste
avant de faire passer une scène de l’année 2000.
Cette scène montrait une interview de l’époque dans laquelle
père et fille parle de la participation de l’acteur dans le film
Richard III. Au journaliste, l’acteur et réalisateur
confie qu’il avait accepté le rôle dans le film parce que sa fille
lui avait tout simplement dit : « Il faut
!« . De simples mots, mais particulièrement
profonds.
Richard Bohringer : plutôt le fond que
la forme !
En parlant du film Dites-lui que je
l’aime à son père, Romane Bohringer
confie qu’elle lui avait fait lire le scénario « dans lequel
quand même étaient contenus tous mes silences de
30 ans« . Avouant qu’il s’agissait d’une « petite
épreuve », « il a été extraordinaire », confie-t-elle.
Avec la pudeur « qui nous caractérise », « plutôt que de
me parler du fond…, il m’a encouragé sur le geste l’objet
il m’a dit : « tu dois faire ce film », il
était épaté par la forme« ,
poursuit-elle.
« Il y a de la fiction, il y a beaucoup de formats et lui ça
l’a enthousiasmé, il trouvait ça aventureux et donc
il a encouragé plutôt la réalisatrice
que se pencher sur ce qu’était le fond », a ajouté Romane
Bohringer avec beaucoup d’émotions, en parlant de l’abandon de sa
mère, avant de conclure avec : « Donc c’était
assez beau et assez pudique comme on
peut être ».