Le Beyfortus est destiné aux nouveau-nés et nourrissons devant faire face à leur première saison de circulation du VRS, et jusqu’à 24 mois pour ceux particulièrement vulnérables.
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L’agence de sécurité du médicament a dévoilé deux rapports de pharmacovigilance concernant le Beyfortus et les vaccins contre le virus responsable de la bronchiolite. Le nombre important d’erreurs liées à l’usage de ces médicaments interpelle. Faut-il s’en inquiéter ?
« Attention aux risques de confusion », clame la fiche d’information rédigée par l’Agence du médicament (Ansm) à l’intention des professionnels amenés à administrer les médicaments préventifs contre les infections à VRS, responsables de la bronchiolite. En cause : de « nombreuses erreurs médicamenteuses » relevées dans les deux rapports de pharmacovigilance publiés ce jeudi par l’agence sanitaire autour des deux types de produits disponibles, qui sont par ailleurs jugés sûrs. Pilotés respectivement par le Centre de pharmacovigilance (CRPV) de Rouen (pour les vaccins) et par celui de Nice (pour le Beyfortus), ils déplorent des erreurs « évitables » qui, même si elles n’ont pas eu de conséquences graves, appellent à une meilleure information des professionnels de santé.
Quels sont les produits concernés ?
Le Beyfortus est un anticorps monoclonal destiné aux nouveau-nés et nourrissons, et jusqu’à 24 mois pour ceux particulièrement vulnérables. Il existe en deux dosages : 50 mg pour les bébés de moins…
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