Le Biarritz Olympique a cru repartir avec au moins un point de Grenoble ce vendredi soir, jusqu’à la 79ᵉ minute et le dernier essai des Isérois. Ils repartent sans et concèdent une quatrième défaite en six matchs à l’extérieur cette saison en Pro D2. Réactions.
Longtemps, les Biarrots ont maintenu Grenoble sous pression et à portée de fusil. Même à quatorze contre quinze, après le carton jaune de Johnny Dyer (67e). Mais l’assaut final des Isérois, à égalité numérique, aura fait craquer la ligne basque et fait exploser le Stade des Alpes, tout heureux de voir ses protégés remporter une cinquième victoire en six matchs à domicile cette saison. Bilan quasiment opposé pour les Biarrots à l’extérieur, qui auront tenu le point de bonus défensif jusqu’à la 79ᵉ minute. De quoi générer de la frustration chez Rémi Bourdeau et Boris Bouhraoua.
À lire aussi Rémi Bourdeau, troisième ligne aile du BOPB :
« On rentre à la mi-temps à moins trois points. C’est plus ou moins l’objectif qu’on s’était fixé. On voulait rester dans le match. On est resté serein et on a essayé de respecter notre plan. C’est vrai qu’on prend des points rapidement en début de seconde mi-temps. C’est regrettable. On a montré quand même pas mal de caractère, parce qu’on arrive à revenir à chaque fois qu’ils ont marqué des essais. Et quand on arrive de nouveau à moins trois à la fin, on se dit qu’on peut gagner et qu’on est dans le bonus. Donc forcément, énormément de déception sur la toute fin de match. On fait un déplacement sur trois jours avec douze heures de bus aller, douze heures de bus retour, et on rentre avec zéro point, alors qu’on s’était fixé l’objectif de ramener quelque chose. »
Boris Bouhraoua, manager du BOPB :
« On a manqué de rigueur dans le détail en fin de match. Dès qu’on marque, on tient le bonus, mais on ne prend pas le renvoi. Ensuite, on a un ballon en touche qui leur amène ce dernier ballon porté, parce qu’on a parlé à l’arbitre et qu’on fait un offload (une passe après contact) de trop. Ce n’est pas acceptable, on en avait parlé. Après, il y a le scénario du match, qui fait qu’on laisse beaucoup d’énergie sur des phases de conquête. C’est le détail qui nous fait mal sur la fin du match. C’est du détail technique, clairement. C’est génial, on va bosser ! »
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Sorti touché au nez après un contact en début de seconde période (44e), le deuxième ligne sud-africain Aston Fortuin pourrait manquer au BOPB plusieurs semaines. Une fracture du nez était redoutée par le staff. « On ne sait pas encore si c’est déplacé ou vraiment cassé fort. C’est compliqué de savoir à la sortie du match, a précisé Boris Bouhraoua. Le manager biarrot pourrait aussi avoir reperdu Thomas Hébert. Le troisième ligne, déjà victime d’une entorse acromio-claviculaire à la fin du premier bloc et de retour à Grenoble, s’est plaint de l’autre épaule, après moins d’une demi-heure passée sur la pelouse.