Certaines pharmacies n’ont déjà plus aucune dose, et d’autres sont obligées de leur en prêter. Le syndicat de pharmaciens appelle l’État à débloquer sa réserve de sécurité.

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Publié le 29/11/2025 06:05

Temps de lecture : 2min

Une personne se fait injecter une dose de vaccin contre la grippe, le 14 janvier 2025 à Nancy. Photo d'illustration. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Une personne se fait injecter une dose de vaccin contre la grippe, le 14 janvier 2025 à Nancy. Photo d’illustration. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Les doses de vaccins contre la grippe seront bientôt épuisées, alerte samedi auprès de franceinfo l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), appelant l’Etat à débloquer son stock stratégique, plus d’un mois après le début de la campagne annuelle de vaccination contre la grippe.

Selon les chiffres communiqués à franceinfo par l’USPO, près de 9,5 millions de doses ont déjà été injectées depuis le début de la campagne, le 14 octobre dernier. C’est 1,3 million de doses injectées supplémentaires par rapport à l’année dernière à la même période (+16%). Par conséquent, il ne reste plus qu’1,5 million de doses disponibles.

Au rythme auquel se déroule cette campagne annuelle, les stocks seront épuisés d’ici quelques jours, alerte le syndicat de pharmaciens. Certaines officines n’ont déjà plus aucune dose, et d’autres sont obligées de leur en prêter. Le syndicat demande donc au ministère de la Santé de débloquer le stock de sécurité de l’État, faisant valoir que l’épidémie arrive en France. L’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle Aquitaine sont déjà en phase « pré-épidémique », selon Santé publique France, et pour les professionnels de santé, il faudrait idéalement se faire vacciner avant les fêtes de Noël, une période propices à la diffusion du virus.

Lors de la précédente épidémie de grippe l’année dernière, particulièrement virulente, 17 600 personnes sont mortes, selon les chiffres de Santé publique France. Comme tous les automnes et les hivers, cette campagne vise à protéger les personnes jugées à risque de complications, alors que la grippe revient chaque année et que le Covid connaît des vagues plus fréquentes.