Sept ans après l’abandon définitif du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL), la Cour des comptes vient de dresser un bilan contrasté de la situation de Nantes-Atlantique. Dans un rapport de 92 pages qu’elle a présenté à la presse le 28 novembre, l’institution pointe une concession fragilisée et un aéroport vieillissant au bord de la saturation, malgré des avancées sur la réduction des nuisances sonores et la reconversion des terrains de NDDL. À l’issue de quoi, elle émet trois recommandations.

Des tensions persistantes entre l’État et l’exploitant

La concession signée en 2010 entre l’État et Aéroports du Grand Ouest (AGO – Vinci) reste active, bien qu’elle ait été conçue pour permettre la construction du nouvel aéroport de NDDL. Le modèle économique prévoyait que les revenus de Nantes-Atlantique financent une grande partie du futur équipement, avant que l’aéroport existant soit fermé au trafic commercial.