Racontez-nous comment s’est faite votre arrivée ici à Nancy ?

Malheureusement, cela s’est fait sur une triste nouvelle avec la blessure d’Aundre Hyatt. J’ai vu que le club était dans une bonne position en ce moment en championnat et j’y ai vu une super opportunité pour ma carrière. Je veux prouver que je suis encore capable de beaucoup de choses dans ce championnat.

Pourtant, après votre saison à Dijon l’année dernière, vous étiez sans club. Pourquoi ?

Je crois que j’avais vraiment besoin de temps libre. Je suis retourné dans ma famille, j’ai passé du temps avec mes proches. C’était plus long que prévu mais j’ai tout de même eu quelques propositions dans des ligues différentes. Mais j’attendais le bon rôle dans la bonne équipe. Et c’est ce que Nancy est capable de m’offrir aujourd’hui. Je suis excité par cette nouvelle aventure et je suis prêt.

Vous allez jouer votre troisième saison en France après deux années à Dijon (2022-2023 et 2024-2025), qu’est-ce que vous appréciez dans ce championnat ?

J’aime beaucoup le style de basket que l’on peut jouer ici. C’est très athlétique, le rythme est rapide, il change beaucoup et cela permet de bien nous adapter. Cela me fait un peu étrange de jouer en France avec une autre équipe que Dijon mais dans le basket, le but est toujours de trouver la bonne opportunité au bon moment. J’ai beaucoup parlé avec l’entraîneur, le but est que je sois dans la meilleure position possible pour exprimer mon basket.

« J’attendais le bon rôle, dans la bonne équipe »

Qu’est-ce que vous connaissiez de Nancy avant d’arriver ?

J’ai souvent joué de gros matchs face à cette équipe et je me souviens parfaitement de l’ambiance qui règne dans cette salle. J’aime beaucoup l’atmosphère, les supporters sont très démonstratifs. Rien que d’être dans cette salle, j’ai trop hâte de jouer mon premier match et que les fans me supportent moi et l’équipe. Je connais quelques joueurs aussi, enfin j’ai déjà joué contre certains. Notamment Stéphane Gombauld, au All Star Game, en 2022. J’étais dans ‘’l’équipe monde’’n lui dans ‘’l’équipe France’’. Et quant à Landers, je le connais car c’était un super joueur en université.

Que recherchez-vous précisément dans cette nouvelle aventure qui se présente à vous ?

J’ai déjà joué des play-offs avec Dijon et les revivre serait super. Je veux aider cette équipe à aller le plus loin possible et je ressens que je peux être le bon joueur pour cela grâce à l’expérience que j’ai acquis jusque-là. Je peux ramener cette énergie à l’équipe des deux côtés du terrain, je me donnerais à 100 %. J’ai eu d’autres propositions pour jouer en France mais je sens qu’ici, c’est l’endroit où je devais être.

Quelle est votre histoire personnelle avec le basket ?

C’est vraiment une histoire de famille. J’ai été coaché par mon père jusqu’au lycée et j’ai immédiatement su que je voulais devenir pro. J’ai été éduqué avec une discipline assez stricte dans le basket. Le basket c’est ma vie, je n’ai jamais rien fait d’autre. J’ai beaucoup voyagé grâce à ce sport et j’ai vécu beaucoup d’expérience. Mais maintenant j’ai 28 ans, et je me retrouve pour la première fois de ma carrière à être le plus vieux de l’équipe.