Que s’est-il vraiment passé autour du site de l’entreprise Orange, à Saint-Mauront (3e), pour justifier une fermeture temporaire jusqu’à la mi-décembre « par précaution »? Au lendemain de la décision prise par la direction de l’opérateur téléphonique, le flou plane toujours autant sur la réalité des menaces invoquées par plusieurs syndicats de l’entreprise pour pousser Orange à prendre une décision aussi radicale.
Cette fermeture temporaire a suscité un emballement médiatique, malgré le peu d’éléments tangibles sur les faits dénoncés par les salariés. À telle enseigne que la préfecture de police a tenu à faire une mise au point devant la presse ce vendredi en milieu d’après-midi. Corinne Simon, préfète de police déléguée, a ainsi confirmé – comme des sources policières l’avaient déjà dit auprès de La Provence la veille – qu’aucun tir ou situation de danger immédiat n’avait été signalé à proximité du campus technique.
Là où Orange invoquait une « petite montée des tensions dans le quartier » et des « rassemblements inhabituels à l’extérieur, des attroupements au niveau du métro National », la préfète a indiqué que le 17 n’avait reçu « aucun appel de la société Orange de toute la semaine ». Le…