Discours aux autorités, hommage sur le port de Beyrouth, prière œcuménique, messe en plein air… Après la Turquie, le pontife est attendu au pays du Cèdre.

Dimanche, les premiers pas du pape, Léon XIV, au Liban seront très politiques. Dès son arrivée, il rencontrera successivement le président de la République, qui doit être un chrétien maronite selon la Constitution (actuellement, Joseph Aoun), le président de l’Assemblée nationale, qui doit être un musulman chiite (Nabih Berri), puis le premier ministre, traditionnellement un musulman sunnite (Nawaf Salam), selon la même règle de répartition du pouvoir. Dans la foulée, le chef de l’Église catholique s’adressera aux autorités civiles, politiques et diplomatiques du Liban.

Lundi, le pape commencera une journée extrêmement chargée en allant se recueillir sur la tombe de saint Charbel Makhlouf, au monastère Saint-Maroun, considéré comme le plus grand saint du Liban et protecteur du pays. Il se rendra ensuite à Harissa, pour prier dans le second haut lieu de la spiritualité libanaise, Notre-Dame-du-Liban, où il s’entretiendra avec le clergé libanais. Dans l’après-midi, il présidera une importante…

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Le Figaro

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