Une piqûre dans la fesse, et Guillaume a entamé sa « deuxième révolution » sexuelle. Depuis le printemps, cet architecte parisien participe à un essai clinique ouvert à 160 personnes en Île-de-France pour tester la PrEP, méthode de prévention contre le VIH, sous la forme d’injections. Un test chargé d’espoir dont il nous parle à l’aube de la journée mondiale de lutte contre le VIH, ce lundi 1er décembre.

Tous les deux mois, Guillaume pousse la porte d’un centre de dépistage pour recevoir sa dose de cabotégravir, un antirétroviral qui anéantit le risque d’infection lors d’un rapport sans préservatif. « J’ai franchi un nouveau palier dans l’accession à la liberté, s’enthousiasme le trentenaire svelte à lunettes, engagé dans ce protocole de deux ans. Je n’ai plus à caler ma sexualité sur la prise de comprimés. »