Publié le
30 nov. 2025 à 15h32
Ce samedi 29 novembre 2025 en début d’après-midi, des clients sont sortis de plusieurs magasins de la rue Sainte-Catherine à Bordeaux en se bouchant le nez. Devant les magasins, des militants du collectif Extinction Rebellion Bordeaux distribuaient des tracts explicatifs. Car ils sont bien responsables de l’odeur pestilentielle répandue dans les magasins H&M et ZARA de la plus longue rue commerçante et piétonne d’Europe.
Ils dénoncent la fast fashion
Cette « action olfactive » a été menée dans le cadre d’une campagne nationale d’Extinction Rebellion contre la fast fashion intitulée « Ode aux rats », organisée en plein week-end du Black Friday.
« La fast fashion ça pue, on n’en veut plus ! », peut-on lire dans le communiqué d’Extinction Rebellion. Le mouvement revendique avoir « rendu l’atmosphère de ces grandes enseignes aussi nauséabonde que l’industrie textile, jusqu’à en vider les magasins ».
« La fast-fashion ne profite qu’aux grandes multinationales », continue le collectif qui dénonce l’industrie de la mode comme « responsable de 5 à 10% des émissions de gaz à effets de serre, de 20% de la pollution des cours d’eau et de 11% des pesticides épandus ».
« En vidant les magasins de leurs clients et clientes, on souhaite sanctionner économiquement les grandes enseignes de la fast-fashion qui, en toute connaissance de cause, continuent à proposer des produits écologiquement et socialement irresponsables », explique Clara, militante d’Extinction Rebellion.
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Rappelant les « conditions proches de l’esclavage » des personnes qui fabriquent les vêtements, les activistes réclament une « législation ambitieuse » pour encadrer la fast-fashion. Extinction Rebellion demande notamment « la division par 10 du nombre de vêtements mis sur le marché en France et en Europe d’ici 2030 » ainsi que « la transparence des marques sur leurs impacts et un engagement à réduire leur production ».
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