Marianne, candidate de «Pékin Express, la route des glaces» sur M6, et Stéphane Rotenberg, l’animateur du jeu.
Patrick ROBERT/M6/Capture d’écran.

Marianne a des origines russes et maîtrise donc un peu l’une des langues officielles du Kazakhstan où a été tournée la saison 21 du jeu d’aventures actuellement diffusée sur M6.

Pour sa 21e saison, «Pékin Express»  innove. En effet, le jeu d’aventure, actuellement diffusé chaque vendredi sur M6, se déroule intégralement au Kazakhstan. Par conséquent, pour la première fois, les candidats qui participent à la course ne franchissent aucune frontière et doivent composer avec la neige. Une façon de surprendre aussi bien les téléspectateurs que les participants. « C’est un virage vers l’authenticité. Nous avons décidé de montrer beaucoup plus les moments de galère », souligne William Lebugle, directeur adjoint des programmes de flux de M6.

Invité de «C à vous» sur France 5, Stéphane Rotenberg  a affirmé que c’est une volonté de la chaîne de tourner une édition dans le froid. «Pendant des années, on leur a dit non. On leur a dit : “Imaginez ce que c’est -25 degrés”. Les larmes se mettent à geler, les pommettes se mettent à geler, les oreilles gèlent, c’est une folie. Si on veut voir les candidats rire, sourire, pleurer, il ne faut pas qu’ils soient emmitouflés. Ils ont insisté et on a tenté ce Kazakhstan en fin de saison, sinon c’était injouable», a expliqué l’animateur précisant que le tournage avait été un cauchemar pour les caméramans dont les équipements n’ont pas résisté au froid.

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Parmi les candidats de «Pékin Express, la route des glaces», Marianne a omis (volontairement ?) de dire à la production savoir parler russe. « Dans ma famille, on est russe du côté de mon père donc j’ai un peu des bases. Je compte bien tirer parti de tout ça», a confié la jeune femme dans l’émission. Un détail pas si anodin sachant que les aventuriers doivent quotidiennement solliciter les autochtones pour se déplacer. Et en maîtrisant l’une des deux officielles du pays, Marianne, qui forme avec Lyçaonna le duo d’inconnues de la saison, elle a été avantagée voire accusée de tricherie.

«Elle ne nous l’avait pas dit au casting», a répondu Stéphane Rotenberg à Mohamed Bouhafsi. «C’est vrai que les Français ne sont pas très doués dans les langues étrangères. Le risque qu’un candidat parle la langue locale est généralement assez faible, surtout quand ce n’est pas marqué dans son nom», a souligné l’animateur.

«Cette jeune fille extraordinaire parle un russe honorable, et c’est vrai qu’on aime bien plutôt déstabiliser les candidats. Bizarrement dans les pays où on parle anglais, les Français nuls. Dans les pays où on parle espagnol, c’est assez fascinant, au bout de quinze jours, nos candidats s’en sortent très bien. Là, au Kazakhstan, trouver une candidate qui parle russe, on s’est fait avoir ! On n’avait pas posé la question c’est vrai», a-t-il concédé.