DÉCRYPTAGE – Réformé par les députés, le mode de scrutin dans les trois plus grandes villes de France ne garantit plus une majorité écrasante pour la liste victorieuse.
L’objectif de la nouvelle loi PLM, promulguée le 11 août dernier, était simple : aligner le mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille sur celui des autres communes françaises. Désormais, en parallèle de l’élection à l’échelle de leur arrondissement ou de leur secteur, les électeurs des trois plus grandes villes de France voteront également pour la mairie centrale. Mais en voulant réparer ce qu’ils percevaient comme une «anomalie démocratique», les partisans du texte – LFI, RN, Renaissance et MoDem – ont consacré une nouvelle dérogation au droit commun.
À Paris, Lyon et Marseille, la liste qui s’imposera au second tour des élections municipales, le 22 mars 2026, obtiendra une prime majoritaire de 25% des sièges et le reste sera attribué à la proportionnelle – le même fonctionnement qu’aux élections régionales. Pourtant, cette prime est de 50% dans les autres communes, ce qui garantit une confortable majorité au vainqueur, même quand il l’emporte dans un mouchoir de poche…
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