UNE HEURE DANS LE BUREAU – Chaque lundi, un dirigeant ouvre sa porte au Figaro. C’est au tour de Gilles Dyan, fondateur de Opera Gallery.
Il avait à peine 14 ans. Un jeune homme aux yeux bleu azur, fils d’instituteurs du 8e arrondissement de Paris, s’offre une lithographie de l’artiste catalan Joan Miro, chez un galeriste de la rue de Seine, à Saint-Germain-des-Prés. Le marchand d’art, attendri, lui a proposé un prix défiant toute concurrence. C’est la première œuvre d’art acquise par Gilles Dyan, qui venait tout juste de fêter sa bar-mitsva. La première œuvre d’une liste qui ne cesse de s’allonger année après année. Opera Gallery est l’histoire d’une success-story à la française assez peu connue : dix-sept galeries d’art ouvertes aux quatre coins du monde depuis 1994. L’existence de l’entrepreneur est rythmée par celle de ses galeries : il vit entre Singapour, Miami, New York et Paris.
Quartier ultra-sécurisé
Sa galerie parisienne de la rue du Faubourg Saint-Honoré est située entre l’Élysée, le Cercle de l’Union interalliée, des boutiques de luxe, et le groupe Edmond de Rothschild. Difficile de trouver une adresse plus chic… et plus sûre…
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