1 Lynx IRL
Du mercredi 3 au dimanche 7 décembre, 20 h 45-23 h (sauf dimanche, dès 17 h) à l’Aire Libre
Elle n’a « trouvé la paix que dans le désordre », chante-t-elle. Pas de quoi dissuader ceux qui l’écoutent… Voir la rappeuse lilloise en action (originaire de Reims), c’est la garantie d’avoir les muscles pris de spasmes, le crâne qui se balance… Ses sonorités – inspirées de la jungle anglaise et du breakbeat des Prodigy – se marient à merveille à ses textes, porteurs des réflexions et doutes d’une jeune femme audacieuse et percutante.
2 Obongjayar
Jeudi 4 décembre, 22 h 30-23 h 30, au parc-expo, hall 8
Certains se souviennent de Steven Umoh comme de la voix douce et soyeuse du tube du petit roi de l’électro britannique Fred Again.. (« Adore u »). Mais Obongjayar nous gratifie aussi de projets musicaux riches et brassant large, du rap à l’afrobeat, de la soul à l’électro. Des styles permettant au Nigérian – arrivé en Angleterre à 17 ans – de toucher à tous les thèmes : amour, spiritualité, politique, identité… Et pour cela, Steven, on l’adore.
3 Blind Yeo
Jeudi 4 décembre, 21 h 15-22 h, au parc-expo, hall 8
Le collectif psyché-folk cornouaillais (non, pas sud-finistérien, plutôt made in Cornouailles britanniques) viendra faire voyager – pour la première fois en France ! – son auditoire dans des ambiances expérimentales à la fois cosmiques et psychédéliques. Ce carnaval de sonorités sauvages et débridées, mené par Will Greenham, comblera les amoureux du genre (et pas que).
4 Fidju Xitxora
Jeudi 4 décembre, 1 h 40-2 h 30, au parc expo, hall 8
Quoi de mieux pour finir sa soirée du jeudi qu’en rendant visite à ce collectif artistique né entre le Cap-Vert et Lisbonne ? Cette vague electro-percussive mêle voix du passé, musicalités africaines et electro, et fait se succéder synthés ultras planants et rythmes frénétiques tirés du kuduro ou de la semba. Un univers qui s’empare des corps et charme les esprits, bien aidé par un performeur présent sur scène.
5 Descartes a Kant
Vendredi 5 décembre, 22 h 35-23 h 30, au parc-expo, hall 4
Attention, phénomène ! Ce quartet mexicain a de quoi balayer pas mal de certitudes sur le rock… En voyant leurs dégaines tout droit sorties d’un vieux classique de SF, certains se demanderont bien dans quelle fusée ils décollent. Nulles craintes ! La générosité et l’audace de ce groupe formé en 2001, parfois noise, punk, metal, shoegaze ou même pop (PS : leur performance live dans la célèbre radio américaine KEXP vaut tous les détours youtubesque) finiront de convaincre les plus douteux. Décoiffage a-ssu-ré.
6 deBasement
Vendredi 5 décembre, 3 h 05-4 h 05, au parc-expo, hall 5
Un peu de chaos, de musiques vibrantes et de textes détonants. Voici deBasement, un duo composé d’Alli Logout à la chanson, originaire du Texas, et de Margo XS, une DJ baignée dans la scène rave LGBTQ + de Montréal. Un binôme bien décidé à sortir leurs sonorités clubs de la « cave » (Vous l’avez ? « The basement »). Résultat : ce spectacle sonore à la fois explosif, excentrique et militant électrisera plus d’un festivalier.
7 The Family Men
Samedi 6 décembre, 0 h 50-1 h 40, au parc-expo, hall 4
C’est noise, punk, explosif, parfois planant ou hardcore… Et, surtout, d’une puissance décapante, hors normes. Ce groupe suédois, producteur depuis 2017 de sonorités industrielles (ultra) brutes et riches en guitares saturées, ne laissera certainement personne indifférent…
8 X. Club
Samedi 6 décembre, 1 h 30-3 h, au parc-expo, hall 5
Leur ascension ne faiblit pas depuis la crise sanitaire. X. Club, c’est un duo d’Australiens biberonné à la techno, à la drum and bass et à la dance music qui n’a sûrement pas fini de faire parler de lui. Les sets qu’ils concoctent ont une signature sonore à la fois percussive, haletante et enivrante. Une sensation à part entière et un moment finalement idéal pour gamberger sur soi. De quoi faire du bien à la fois au cardio et à la tête.
Pratique
Des billets sont disponibles sur le site internet du festival (lestrans.com).