Miss Martinique Angelique Angarni-Filopon, next to French TV host Jean-Pierre Foucault, celebrates winning the Miss France 2025 beauty pageant at the Arena Futuroscope in Chasseneuil-du-Poitou, central-western France, on December 14, 2024. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP)

ROMAIN PERROCHEAU / AFP

Miss Martinique Angelique Angarni-Filopon, next to French TV host Jean-Pierre Foucault, celebrates winning the Miss France 2025 beauty pageant at the Arena Futuroscope in Chasseneuil-du-Poitou, central-western France, on December 14, 2024. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP)

EN BREF Avisia prédit Miss France 2026 avec une IA, plaçant Miss Nord Pas de Calais, Lola Lacheré, en tête.
Les critères incluent notamment mentions sur les réseaux sociaux et un « score de représentation orale ».
Les prédictions sont ajustées jusqu’au 6 décembre, mais restent imparfaites, comme montré l’année précédente.

Les jeux sont-ils déjà faits ? Cinq jours avant qu’Angélique Angarni-Filopon ne rende sa couronne, une IA a parlé. D’après le modèle imaginé par le cabinet de conseil Avisia, un trio de tête se dégage déjà parmi les 30 miss régionales qui sont en compétition pour succéder à Miss Martinique le 6 décembre au Zénith d’Amiens.

D’après le résultat publié ce lundi 1er décembre au matin sur le site du cabinet Avisia, Miss Tahiti Hinaupoko Devèze arriverait en 3e position grâce notamment à son nombre d’abonnés sur Instagram. La 2e place a été attribuée par l’IA à Miss Guadeloupe, Naomi Torrent, doyenne de cette élection qui est âgée de 30 ans. Enfin, la future Miss France 2026 pourrait être Lola Lacheré Miss Nord pas de Calais.

Pour établir ses prédictions, Avisia établit un « score de prédiction » pour les 30 candidates régionales, en se basant sur plusieurs critères : les mentions positives de leur nom, le partage de post les mentionnant par d’autres utilisateurs sur Instagram, TikTok ou X, ainsi que les commentaires dont la teneur est aussi analysée. Cette veille sur les réseaux est automatisée grâce à l’intelligence artificielle. Le modèle se base également sur les résultats des quinze dernières élections pour identifier les miss régionales ayant le plus de probabilités d’accéder au top 12.

L’IA n’avait pas tout faux l’année dernière

Et comme le précise Avisia dans son communiqué, cette année, un nouveau facteur a été ajouté : un « score de représentation orale » pour prendre en compte les évolutions probables des votes durant la soirée diffusée en direct sur TF1. Il est calculé « à partir des vidéos de présentation officielles publiées par les candidates sur leurs comptes publics et permet d’évaluer différents aspects : aisance à l’oral, fluidité du discours, niveau de langage. »

Les calculs effectués en permanence par IA qui mettront à jour ce modèle jusqu’au samedi 6 décembre, jour de l’élection, ne sont pas infaillibles. Mais l’an dernier, le modèle n’avait pas tout faux : Miss Martinique Angélique Angarni-Filopon avait été classée en 2ᵉ position. Mais à l’inverse, il n’avait pas anticipé l’élection d’Eve Gilles en 2023.

Ce modèle est réalisé sans certaines données d’importance et notamment le top 15 encore secret. En effet pour rappel, avant l’émission, 15 finalistes sont sélectionnées suite au séjour préparatoire au cours duquel elles ont notamment dû se frotter au test de culture générale, remporté cette année par Alice De Lima Guimaraes, Miss Auvergne. Leurs noms sont annoncés au début de l’émission en direct, et si les 30 miss défilent, seules les 15 miss choisies ont en réalité une chance de remporter la couronne.

Ensuite, les votes du jury et ceux du public sont combinés pour établir la liste des cinq finalistes. Cette année, le jury est mixte et composé d’Axelle Saint-Cirel, Bruce Toussaint, Camille Cerf, Miss France 2015, Philippe Caverivière, Sally et Tom Villa. Enfin, ce sont les votes du public par téléphone qui élisent finalement la nouvelle Miss France.