Le Pr Anne Vincent-Salomon, pathologiste et directrice du pôle, en train d’analyser une lame.
Elisa Doré
REPORTAGE – Plus gros département du centre de lutte contre le cancer, le pôle de médecine diagnostique et théranostique reçoit chaque jour plusieurs dizaines d’échantillons tissulaires, dont l’analyse permet de fournir le diagnostic définitif.
Lundi 14 avril, 9h, service de pathologie de l’Institut Curie, site de Paris. Dans la salle de réception des pièces opératoires, une dizaine d’échantillons de tumeurs voire des tumeurs entières sont alignées sur la table, dans l’attente d’être analysées. « Ces échantillons proviennent, pour la plupart, de patientes opérées la veille d’un cancer du sein ou de cancers gynécologiques, précise Laure Annette, cadre du laboratoire. On reçoit tous les jours tous types de prélèvements, allant d’un petit bout de tissu, une biopsie , à un sein entier après une mastectomie. » Dès qu’un prélèvement frais arrive au labo, il n’y a pas de temps à perdre : il faut rapidement le « fixer » sur des lames de microscope, avant qu’il ne se dégrade et devienne impropre aux analyses.
Du prélèvement jusqu’à la numérisation, l’ensemble du processus de préparation des échantillons est très complexe : près de 250 professionnels sont mobilisés dans les coulisses de la prise en charge des quelques…
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