L’administration appelle les usagers à la plus grande vigilance face aux risques d’hameçonnage et d’usurpation d’identité.
Nouvelle attaque visant les services de l’État. Ce lundi 1er décembre, les systèmes informatiques de France Travail ont été la cible d’un acte de cybermalveillance ayant permis l’accès illégal aux données personnelles «d’environ 1,6 million de jeunes suivis par les Missions Locales ».
Les pirates ont exploité le compte compromis d’un responsable pour créer de faux accès et consulter des informations sensibles, comme l’état civil, le numéro de sécurité sociale et les coordonnées de contact d’inscrits. France Travail assure qu’aucun mot de passe ni donnée bancaire n’a été dérobé.
Dans un communiqué publié ce lundi 1er décembre, l’institution s’engage à prévenir les personnes concernées et recommande dès maintenant à ces utilisateurs «de faire preuve de la plus grande vigilance face aux tentatives d’hameçonnage (mails ou appels frauduleux) ou d’usurpation d’identité et de ne jamais communiquer leur mot de passe ou leurs coordonnées bancaires par téléphone ou par mail».
Le 8 mars 2024, France Travail avait déjà subi une fuite d’ampleur. 43 millions d’usagers avaient vu leurs données exfiltrées. À l’époque, les pirates avaient usurpé le compte d’un agent de Cap emploi, l’organisme qui accompagne les personnes handicapées dans la recherche d’un travail. L’intrusion avait alors duré près d’un mois avant que les accès ne soient coupés par France Travail.