Présidée par le préfet de la région Grand Est, Jacques Witkowski , la célébration du souvenir des victimes et des héros de la déportation ce dimanche, a été marquée par le discours de Marie-José Masconi , présidente des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation du Bas-Rhin. «  Le 27 janvier, anniversaire de la libération d’Auschwitz, est devenu le symbole de la commémoration de la Shoah  », souligne-t-elle en préambule.

Un combat « à poursuivre »

Face à ce « drame humain », elle exhorte les nouvelles générations à «  poursuivre le combat pour bâtir un monde de paix, de justice et de tolérance », à une période « où tout l’acquis du passé semble vaciller  ». Insistant : « Il est essentiel de défendre et de préserver les valeurs universelles de dignité, de liberté, de fraternité car la loi du plus fort risque, une fois encore, de bouleverser les équilibres mondiaux.  »

Le préfet de la région Grand Est, Jacques Witkowski, a ensuite lu la lettre de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des Armées chargée de la Mémoire et des Anciens combattants – commémorant « une blessure qui a failli emporter le Vieux continent  ».

«  Beaucoup de nos concitoyens ont en mémoire l’étoile jaune cousue sur la poitrine des Juifs, énonce-t-il… Mais gardons aussi en mémoire, le triangle rouge pour les prisonniers politiques ; le triangle marron pour les Tziganes ; le triangle rose pour les homosexuels ; le triangle bleu pour les émigrés… Gardons en mémoire ces triangles et étoiles de la haine  ».

La cérémonie s’est achevée par le traditionnel dépôt de gerbes au pied du monument aux morts, suivi de l’hymne national.