TOPS/FLOPS – Haraldsson doublement décisif, l’exclusion de Diakité ou le manque d’inspiration du SCO : retrouvez ce qui a retenu notre attention lors de la victoire lilloise à Angers dimanche (0-2).
TOPS
Haraldsson, l’homme qui fait la différence
D’un coup de patte pour trouver la tête de Bafodé Diakité (45e+1, 0-1), Hakon Haraldsson a débloqué une rencontre cadenassée. Il a permis d’oublier la possession de balle stérile du LOSC en première période (72%). Sur sa lancée, le milieu offensif islandais a été trouvé dans la course par une bonne remise de Chuba Akpom. Son contrôle et son tir enchaîné du gauche, en déséquilibre, ont pris à défaut Yahia Fofana (50e, 0-2). Lille était alors à l’abri et n’a jamais vacillé.
Le sang-froid des Dogues en fin de match
L’exclusion de Bafodé Diakité (67e) aurait pu fragiliser une équipe dominante sans être largement supérieure. Il n’en fut rien. Certes, l’opposition s’est avérée relative. Toujours est-il que, sous le soleil de Raymond-Kopa, les Lillois n’ont jamais paniqué. Avec les expérimentés Thomas Meunier, Benjamin André et Jonathan David sur la pelouse, le LOSC a gardé la maîtrise et n’a pas renié son football, cherchant toujours à conserver un bloc haut et agressif. Stratégie payante.
FLOPS
Le carton rouge de Diakité… qui manquera l’OM
Pour une main au visage d’Esteban Lepaul alors que le ballon était loin, Bafodé Diakité a écopé d’un avertissement évitable en début de match (18e). Son second carton jaune n’a pas été plus malin : monté au pressing, le défenseur lillois est arrivé en retard sur Jordan Lefort. Il n’a pas cherché à contester son exclusion (67e) et ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Si cela n’a pas porté préjudice aux siens ce dimanche, il faudra faire sans lui le week-end prochain pour un match au sommet face à l’Olympique de Marseille.
Des Angevins inoffensifs du début à la fin
S’il n’y avait pas eu deux occasions suite à des erreurs lilloises en première période, et un ultime sursaut dans le temps additionnel, Lucas Chevalier aurait pu faire une sieste de 90 minutes. Angers n’a jamais semé le doute dans les esprits nordistes, laissant Lille dicter le rythme de bout en bout. Les absences des cadres (Haris Belkebla, Pierrick Capelle) ou de l’avant-centre Bamba Dieng n’ont sûrement pas arrangé la tâche de l’entraîneur Alexandre Dujeux.