Pour la dixième visite en France de Volodymyr Zelensky depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022, pas d’annonces mirobolantes ni de signatures de contrats d’armements entre Kyiv et Paris. Il s’agissait plutôt, pour le président ukrainien comme pour Emmanuel Macron, de consolider les positions ukrainiennes et d’affirmer le soutien européen, au lendemain d’un round de négociations difficile mené en Floride entre les délégations ukrainienne et américaine en vue de poursuivre les négociations commencées à Genève sur un éventuel plan de paix. Et avant le déplacement attendu à Moscou de l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff, qui doit rencontrer Vladimir Poutine mardi 2 décembre.
Car cette semaine pourrait être «cruciale pour la diplomatie», a prévenu Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, prévenant que les discussions prévues entre le président russe et l’émissaire américain mettraient la pression sur Kyiv, «sur le côté le plus faible, car la reddition de l’Ukraine, c’est la manière la p